Psy, pute (terme qui ne comprend pas, ici, les esclaves sexuelles) et curé ont pour fonction d'accueillir celles et ceux qui ne peuvent faire autrement que payer pour obtenir ces services. Ce rôle de réceptacle de ce que la société ne peut évacuer ailleurs explique-t-il leur statut à part ? Quelle est la place de l'intime, voire de l'amour, dans la confession, la séance et la passe ?
Pourquoi et comment tombons-nous amoureux ? À quoi rêvent les foetus ? À qui appartient l'enfant ? La violence est-elle nécessaire ? Pourquoi dit-on des personnes âgées qu'elles retombent en enfance ? À quoi servent les rituels ? Voilà quelques-unes des questions abordées par Boris Cyrulnik dans ce livre qui examine, depuis le stade foetal jusqu'à la vieillesse, les pathologies affectives à l'origine des maux les plus flagrants de nos sociétés : violence, racisme, délinquance, agressions sexuelles, etc. Boris Cyrulnik anime un groupe de recherche en éthologie clinique, à l'hôpital de Toulon-La-Seyne.
La parution de Je pense trop a été (et est encore !) une aventure extraordinaire : Je n'avais jamais reçu autant de mails, de posts, de textos et de lettres à propos d'un de mes livres ! Vous m'avez fait part de votre enthousiasme, de votre soulagement et bombardée de questions : sur les moyens d'endiguer votre hyperémotivité, de développer votre confiance en vous, de bien vivre votre sur efficience dans le monde du travail et dans vos relations amoureuses. Vous avez abondamment commenté le livre. Je me suis donc appuyée sur vos réactions, vos avis, vos témoignages et vos astuces personnelles pour enrichir ce nouvel ouvrage. Je pense trop est devenu le socle à partir duquel j'ai élaboré avec votre participation active de nouvelles pistes de réflexions pour mieux gérer votre cerveau.
Je pense mieux est un livre-lettre, un livre-dialogue, destiné aux lecteurs qui connaissent déjà Je pense trop et qui en attendent la suite.
Ce livre vous donnera de nouvelles pistes pour comprendre votre fonctionnement mental et l'optimiser. Être torturé par son cerveau n'est pas une fatalité. Il est possible d'être heureux et paisible, même en étant sur efficient ! C'est ce que vous propose de découvrir Je pense mieux.
C'est par « l'interprétation des rêves » que Jung se rallia à Freud. Le psychiatre suisse y trouvait en effet une « voie royale » vers l'inconscient qui lui permettait une nouvelle approche de certains de ses malades schizophrènes. Après sa rupture avec Freud, Jung développa une autre méthode d'interprétation des rêves qui, sans renier les apports du fondateur de la psychanalyse, essayait de dépasser ce qu'il considérait comme une fixation unilatérale sur la théorie de la libido.
Ce livre, issu d'un séminaire d'études tenu par Jung avec certains de ses élèves, passe aussi en revue les grands systèmes d'interprétation des rêves depuis l'Antiquité, tente d'en expliquer les ressorts et montre de manière vivante comment écouter et comprendre les images oniriques qui sont le pendant de notre aventure intérieure.
Collection Références Psychologie
Apprivoiser son malheur est le premier pas vers la joie : le célèbre psychologue Paul Watzlawick, fondateur de l'École de Palo Alto, nous apprend pas à pas à nous réconcilier avec nos névroses les plus banales. Cette étude à l'humour railleur, sous forme de manuel parodique, s'appuie sur des exemples littéraires, philosophiques et historiques. Et révèle au lecteur qu'il tient le bonheur entre ses mains.
« Boris Cyrulnik et Tzvetan Todorov ont traversé l'époque de manière singulière. Tous deux sont devenus des penseurs plébiscités et des observateurs engagés de nos sociétés. L'un et l'autre ont connu le totalitarisme et cherchent à comprendre ce qui peut nous permettre de résister à la terreur. Telles sont les raisons de ce dialogue sur la capacité des individus à basculer dans la « barbarie » ou bien à y résister, au moment où une Europe meurtrie par les attentats - s'interroge sur son devenir. » Nicolas Truong
Simmel démontre ici le mécanisme psychologique qui a permis de transformer l'argent de moyen en fin. Or, en servant quantité de fins, l'argent devient «incolore», privé de valeur en soi. Simmel analyse des cas pathologiques, allant de l'avare au dépensier compulsif, aspects psychologiques complétés par de passionnantes observations d'ordre historique et sociologique. Il se penche également sur les liens générés par l'argent, source paradoxale de l'individualisme moderne. Si la possession d'argent procure une liberté personnelle, elle engendre une insatisfaction croissante, tant la dimension qualitative, inexprimable en termes économiques, s'efface au profit du quantitatif. L'argent n'en reste pas moins pour l'homme moderne un aiguillon de son activité, une promesse illusoire de bonheur.
Vous voulez apprendre à vous exprimer en public avec aisance?
Que vous soyez cadre, enseignant, étudiant, animateur, directeur... il est essentiel de savoir parler en public sans gêne.
Vaincre la peur qui peut faire perdre ses moyens devant un groupe ou un examinateur, se faire écouter, apprécier, captiver ses auditeurs, tout cela s'apprend !
Ce livre vous donnera des conseils efficaces et faciles à mettre en oeuvre, en envisageant les trois aspects de toute situation oratoire : le discours, l'orateur et l'auditoire.
Dale Carnegie, leader mondial de la formation continue, est spécialisé dans les entraînements à la communication, au leadership, à la vente, au management et à la prise de parole en public. Il est notamment l'auteur de Comment se faire des amis, vendu à plus d'un million d'exemplaires au Livre de Poche et traduit en 37 langues.
Le harcèlement scolaire est une problématique de violence relationnelle, groupale et institutionnelle qui toucherait 1/3 des élèves selon certaines statistiques.
Elle n'a été, en France, que récemment prise en considération mais a donné lieu à des plans d'action gouvernementale visant sa prévention et son abord dans le cadre scolaire. Le harcèlement est même entré dans le catalogue des actes de délinquance susceptibles de donner lieu à un traitement judiciaire.
Ses mécanismes collectifs semblent bien identifiés aujourd'hui, reposant sur un échec de la dynamique de groupe à traiter la différence. Mais qu'en est-il de son vécu subjectif pour un individu, victime ou auteur, souvent les deux ? Quelles sont ses conséquences psychopathologiques à court, moyen et long terme ? Quels en sont les ressorts conscients et inconscients ? Peut-on, doit-on repérer des facteurs de risques susceptibles d'aboutir à une prévention ? Comment accompagner enfants, familles et enseignants en souffrance ? Comment remédier à l'utilisation de liens d'emprise ? Telles sont les questions posées par ce livre reposant sur la présentation de deux bilans psychologiques d'enfant et d'adolescent confrontés à cette problématique.
Travail de libération et d'ouverture, la bibliothérapie consiste à rouvrir les mots à leur sens multiples et éclatés, permettant ainsi à chacun de sortir de tout enfermement, de toute lassitude, pour s'inventer, vivre et renaître à chaque instant.
Que se passe-t-il quand un livre a rendez-vous avec son lecteur ? Comment « lire » a-t-il une répercussion sur nos états d'âme ? sur notre santé ? Comment le bibliothérapeute, par le livre, son interprétation et le dialogue qu'il provoque, dénoue-t-il les nouds du langage puis les nouds de l'âme, obstacles puissants à la vie et à la force créatrice ?
En introduisant la notion de mouvement dans le langage, Marc-Alain Ouaknin explore les nombreuses harmoniques de la bibliothérapie et fait découvrir ce qu'il appelle la « force » du livre.
La psychologie fait son cinéma est une nouvelle collection accessible à tous. Le principe : une dizaine de films clés pour comprendre une des branches de la psychologie : cognitive, sociale, systémique... À chaque fois, la même construction : un film illustre un concept. Et nul besoin d'avoir vu le film qui est toujours résumé !
Ce nouvel opus porte sur la psychologie sociale : autorité, pouvoir, normes, valeurs, représentations... Sont abordés les questions de la soumission à l'autorité, celle du handicap et de l'inclusion, les mécanismes relationnels à l'origine de l'escroquerie...
On y trouvera : les changements de paradigme sociétal avec le film Men In Black, l'escroquerie et la manipulation avec A l'origine, la question de l'allégeance à l'obéissance dans I Comme Icare ... L'objectif au terme de la lecture, comprendre enfin et de façon imagée et représentable les concepts en enjeux cliniques autour de la psychologie sociale.
La psychologie fait son cinéma est une nouvelle collection accessible à tous. Le principe : une dizaine de films clés pour comprendre une des branches de la psychologie : cognitive, sociale, systémique... À chaque fois, la même construction : un film illustre un concept. Et nul besoin d'avoir vu le film qui est toujours résumé !
Ce nouvel opus porte sur la psychologie cognitive et les concepts d'apprentissage et attention, de biais et distorsions, de conditionnement, de conduites d'évitement, d'émotions et perception, de mémorisation...
On y trouvera : la colère le film Rambo, les conduites d'évitement avec Le fabuleux destin d'Amélie Poulain, la question du conditionnement dans Truman Show ... L'objectif au terme de la lecture, comprendre enfin et de façon imagée et représentable les concepts en enjeux cliniques autour de la psychologie sociale.
Lire Françoise Dolto aujourd'hui dans ces articles et conférences, réunis ici pour la première fois, c'est la découvrir libre, étonnante, contemporaine. C'est éprouver la force d'une éthique qui la pousse à s'adresser à tous, parents et éducateurs, plaidant la cause des enfants et mettant les apports de la psychanalyse au service de l'éducation.Concrète, elle nous parle des enfants qu'elle a rencontrés dans sa vie professionnelle et privée, aux prises avec la réalité, dans des situations familiales qui mettent en jeu leur équilibre : l'arrivée du puîné, la séparation ou le divorce des parents, l'échec scolaire...Attentive, elle nous met à l'écoute des mots, des gestes, des comportements, des signes qui traduisent les souffrances enfantines. Elle nous rappelle que l'enfant est «un être de langage et que bien des difficultés trouvent leur résolution lorsqu'on les lui explique au mieux de son développement.».«Éduquer, c'est susciter l'intelligence, les forces créatives d'un enfant tout en lui donnant ses propres limites pour qu'il se sente libre de penser, de sentir et de juger autrement que nous-mêmes, tout en nous aimant.»
Résoudre en peu de temps la plupart des problèmes psychologiques, telle est l'ambition de la thérapie brève. Ses emprunts sont multiples : si elle puise à des sources anciennes (comme la rhétorique grecque ou l'art chinois du stratagème), et modernes (comme la suggestion et l'hypnose), l'épistémologie qui la sous-tend est constructiviste : le patient construit sa réalité. La thérapie vise alors à défaire cet édifice pathologique, répétitif et clos, pour ouvrir des possibilités nouvelles : « Agis toujours de manière à augmenter le nombre des choix possibles. » Dans ce recueil, des théoriciens et des thérapeutes expliquent les principes et la technique de la thérapie brève stratégique à travers des cas éclairants.
Psychologue clinicienne en milieu carcéral, Odile Verschoot s'appuie dans cet ouvrage sur ses entretiens menés avec les femmes détenues, jeunes filles tout juste majeures, mères vivant en cellule avec leur bébé, étrangères à l'intégration difficile...
Après avoir décrit l'organisation particulière des MAF (Maison d'Arrêt pour Femmes), l'auteur expose son approche clinique à travers plusieurs cas de délinquantes ou de criminelles : mères maltraitantes, épouses ayant assassiné leur conjoint et, plus généralement, femmes « homicides »...
Si les femmes constituent une infime partie de la population des prisons, elles sont nombreuses lors de leur incarcération, et quels que soient les délits commis, à entreprendre avec un psychothérapeute une réflexion sur leur parcours et sur leur violence.
Nos existences parfois nous pèsent. Même pour un temps, nous aimerions prendre congé des nécessités qui leur sont liées. Se donner en quelque sorte des vacances de soi pour reprendre son souffle. Si nos conditions d'existence sont sans doute meilleures que celles de nos ancêtres, elles ne dédouanent pas de l'essentiel qui consiste à donner une signification et une valeur à son existence, à se sentir relié aux autres, à éprouver le sentiment d'avoir sa place au sein du lien social. L'individualisation du sens, en libérant des traditions ou des valeurs communes, dégage de toute autorité. Chacun devient son propre maître et n'a de compte à rendre qu'à lui-même. Le morcellement du lien social isole chaque individu et le renvoie à lui-même, à sa liberté, à la jouissance de son autonomie ou, à l'inverse, à son sentiment d'insuffisance, à son échec personnel. L'individu qui ne dispose pas de solides ressources intérieures pour s'ajuster et investir les événements de significations et de valeurs, qui manque d'une confiance suffisante en lui, se sent d'autant plus vulnérable et doit se soutenir par lui-même à défaut de sa communauté.
Dans une société où s'impose la flexibilité, l'urgence, la vitesse, la concurrence, l'efficacité, etc., être soi ne coule plus de source dans la mesure où il faut à tout instant se mettre au monde, s'ajuster aux circonstances, assumer son autonomie. Il ne suffit plus de naître ou de grandir, il faut désormais se construire en permanence, demeurer mobilisé, donner un sens à sa vie, étayer ses actions sur des valeurs. La tâche d'être un individu est ardue, surtout s'il s'agit justement de devenir soi.
Au fil de ce livre, j'appellerai blancheur cet état d'absence à soi plus ou moins prononcé, le fait de prendre congé de soi sous une forme ou sous une autre à cause de la difficulté ou de la pénibilité d'être soi. Dans tous les cas, la volonté est de relâcher la pression.
Il s'agit ici de plonger dans la subjectivité contemporaine et d'en analyser l'une des tentations les plus vives, celle de se défaire enfin de soi, serait-ce pour un moment. Sous une forme douloureuse ou propice, cette étude arpente une anthropologie des limites dans la pluralité des mondes contemporains, elle s'attache à une exploration de l'intime quand l'individu lâche prise sans pour autant vouloir mourir, ou quand il s'invente des moyens provisoires de se déprendre de soi. Les conditions sociales sont toujours mêlées à des conditions affectives. Et ce sont ces dernières qui induisent par exemple les conduites à risque des jeunes dans un contexte de souffrance personnelle, ou qui font advenir la dépression, et sans doute la plupart des démences séniles. Si souvent les approches psychologiques occultent l'ancrage social et culturel, celles des sociologues délaissent souvent les données plus affectives, considérant les individus comme des adultes éternels, n'ayant jamais eu d'enfance, ni d'inconscient, ni de difficultés intimes. La compréhension sociologique et anthropologique des mondes contemporains peut ressaisir la singularité d'une histoire personnelle en croisant la trame affective et sociale qui baigne l'individu et surtout les significations qui alimentent son rapport au monde. Telle est la tâche de ce livre.
"Comment penser la question du handicap et de l'inclusion ? Comment tirer les forces de la diversité ?
Le handicap a été et reste encore un facteur d'exclusion, entaché, selon les époques, de violence, d'abandon ou de crainte. La modernité a peu à peu introduit la nécessité d'une intégration, en grande partie fondée sur la compensation des handicaps et notamment par l'accessibilité.
Malgré ces progrès, la stigmatisation des personnes en situation de handicap perdure. Nombreuses sont celles à revendiquer leur droit à la considération en tant que citoyen. Le handicap ne peut se limiter à la compensation d'un déficit. Comment penser la question du handicap et de l'inclusion ? Comment faire en sorte que les institutions dédiées n'enferment pas le monde du handicap dans un monde à part ? Comment remettre la personne au coeur des dispositifs ? Et si l'on s'intéressait à l'épanouissement de la personne, sa capacité à participer, à créer et ainsi, à mieux s'approprier son environnement ? C'est l'approche développée par les auteurs de ce livre. Une approche qui n'est plus compensatoire mais adaptative et habilitante.
Sont abordées les dimensions politiques, sociales, sociétales, institutionnelles, professionnelles, urbaines et architecturales : évolution des lois et des réglementations, participation citoyenne, co-construction des projets et défi de rendre aux personnes la capacité de décider de ce qui leur convient.
"
Qu'attend-on de l'école aujourd'hui ? Quel est le niveau d'étude minimal que chacun devrait avoir atteint à la sortie du système scolaire ? Comment y parvenir...
Jouer un instant sa sécurité ou sa vie, au risque de la perdre : à défaut de limites et de repères que la société ne lui donne plus, l'individu, fort de sa marge croissante d'autonomie, cherche dans le monde des limites de fait, aventures, sauts à l'élastique, raids, trekking, rafting au bout du monde ou bien rapports sexuels non protégés avec des inconnus... Les régions les plus difficiles d'approche deviennent les nouveaux stades de la modernité, là où l'homme sans qualité peut enfin tutoyer la légende, aller au bout de ses forces, jouer symboliquement son existence pour gagner enfin ce surcroît de sens qui rend la vie plus pleine, lui donne une signification et une valeur.
David Le Breton analyse ces figures inédites de l'ordalie, ce jugement de Dieu, devenu la version moderne d'un rite personnel de passage.
« Une personne bipolaire est tour à tour, et parfois même simultanément, le clown qui rit, le clown qui pleure. Le funambule en équilibre au péril de sa vie. Pour certains, la performance se terminera en chute mortelle, pour les autres, il faut remettre sans cesse le coeur à l'ouvrage. Voilà avec quoi je dois lutter tous les jours. » (Hélène) « J'ai eu sept crises dans ma vie. Sept hospitalisations. J'ai été l'exaltée, la désinhibée, la hurlante. J'ai été la souffrante, la vidée d'elle-même, la désincarnée. J'ai été la regonflée, la libérée, la combative. J'aurais voulu une vie douce et sereine. Elle s'est imposée à moi fragile et puissante. » (Marie) Hélène et Marie sont bipolaires. Malgré une existence douloureuse, elles sont épanouies, actives, mariées et chacune mère de deux enfants. Ce livre est le récit de leur combat. Un magnifique témoignage de courage et d'espoir.
Quand on est manipulateur, on l'est avec tout le monde : sa famille, son conjoint, ses voisins, ses collègues, la police, la justice... Alors, par quel miracle ne le serait-on pas avec ses enfants ?
Bien qu'il se vante partout d'être un excellent parent, le parent manipulateur est un usurpateur. Il ne développera jamais les compétences parentales indispensables pour que l'enfant se construise : amour inconditionnel, protection, cadre sécurisant, écoute et permissions. Tout au plus le parent manipulateur sera-t-il ponctuellement dans la séduction et la corruption, mais le reste du temps, il sera égal à lui-même : critique, dévalorisant, destructeur et maltraitant.
Plus grave encore : son déni de la spécificité de l'enfance se propage dans notre société comme une traînée de poudre.
Quels risques ? Quelles séquelles pour ces enfants manipulés ? Que peut faire l'autre parent pour limiter les dégâts, en attendant une prise de conscience collective ?
L'éthique n'a pas le moral ! Fondements brouillés, valeurs perdues, repères flous : notre désarroi est total, encore accentué par l'ampleur des défis d'aujourd'hui. Que ce soit vis-à-vis de la nature (fragile), du vivant (modifiable) ou de l'intelligence (artificielle), le train de la morale semble en retard sur celui de la technique. Même « autrui » est devenu incertain : est-il seulement humain ou aussi animal, végétal, minéral, voire machine ?
Pourtant, dans cette crise globale, il y a de bonnes raisons de ne pas céder à la panique. Car nous disposons, à notre insu, de principes aussi solides que clairs et d'une méthode : la critique, cet art subtil de la distinction. Grâce à eux, nous pouvons combattre aussi bien les fondamentalistes de l'ordre moral que les progressistes de « l'éthiquement correct ».
Voici, cher lecteur, un guide éthique pour temps incertains. Tu m'accompagnes ?
Une immense mathématicienne, un bidouilleur informatique de génie, une passionnée d'art, un lecteur compulsif; un clochard céleste, un professeur excentrique... Chacun amoureux des langues, des nombres, des livres, des ordinateurs ou des couleurs, en autant de portraits, de visages et de récits dont les fils noués par l'auteur composent un monde et élaborent cette histoire si particulière de l'amour. L'amour en Autistan, ce pays fictif peuplé de personnes bizarres.