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Philéas
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2050
Christian de Metter, Jean-Christophe Chauzy, Stéphane Perger, Jean-Michel Ponzio, Mig, Collectif
- Philéas
- 14 Novembre 2024
- 9782385020385
2050, un avenir proche, bousculé par des innovations qui façonnent déjà notre présent : IA, reconnaissance faciale, réseaux sociaux, modification génétique, changements climatiques ou nouvelles politiques spatiales...
14 auteurs dépeignent avec acuité un avenir possible pour l'Humanité.
Dans la suite de nos recueils d'histoires courtes, et le temps d'une pause dans le genre polar, Philéas affirme la même volonté éditoriale dans le secteur de la SF et de l'anticipation : " 2050 " propose à une sélection exceptionnelle d'auteurs de donner leur la vision d'un futur tangible, à la manière dont " Black Mirror " a déjà su le faire en audiovisuel ou, dans un autre temps, la série " SOS Bonheur " de Jean Van Hamme publiée dans le journal Spirou en... 1984.
Un avenir proche, mais bousculé par des innovations qui façonnent déjà notre présent et dont nous n'anticipons que mal les mutations qu'elles pourront entrainer à court ou moyen terme : IA, reconnaissance faciale, réseaux sociaux, modification génétique, changements climatiques ou nouvelles politiques spatiales... Les sujets anxiogènes ne manquent pas, mais laissent aussi place à des visions plus légères, parfois décalées.
Jean-Christophe Chauzy, Philippe Gauckler, Christian De Metter, Jean-Michel Ponzio, Mig, Jean-Baptiste Hostache, Stéphane Perger, Olivier Martin, Malo Kerfriden, Thibaud de Rochebrune pour le dessin, avec les renforts ponctuels de Guillaume Dorison, Aurélien Ducoudray et Laurent Galandon à l'écriture dépeignent tour à tour leur vision de cet avenir, entrecoupés des textes visionnaires d'Anaïs Bon.
Il n'y a pas à douter qu'avec un tel générique, " 2050 " fera date ! -
Lorsque Jonas aura douze ans, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté.
Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n'existent pas. Les inégalités n'existent pas. La désobéissance et la révolte n'existent pas.
Jonas ne sait pas encore qu'il est unique...
L'harmonie règne dans la communauté. Les cellules familiales sont constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveau-nés inaptes sont déliés , personne ne sait exactement ce que cela veut dire.
Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir : le Receveur de Mémoire. Lui seul sait comment était le monde quand il y avait encore des animaux, quand l'oeil humain pouvait voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux.
Mêlant science-fiction et philosophie, Lois Lowry signe un roman envoûtant d'une incroyable densité, dans un style très particulier, où les genres cohabitent. La réflexion profonde, intelligente et sensible du récit original est ici parfaitement retranscrite dans l'adaptation de P. Craig Russel. -
Dans un futur proche, Guy Montag est pompier. Mais dans cette société dystopique, les pompiers ont pour mission de brûler les livres ainsi que les maisons de leurs détenteurs : la détention de livre est un délit.
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Guy Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable.
Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Bradbury y critique les méfaits de l'émergence d'une culture de masse. Comme le décrit le pompier Beatty dans le roman, l'émergence d'une telle société n'a été rendue possible que par l'émergence d'une culture de masse, facilitée par la déliquescence du système scolaire : "
Le cinéma et la radio, les magazines, les livres sont nivelés par le bas en une vaste soupe ". Les gens se sont désintéressés de la culture et ont préféré faire du sport ou regarder la télévision.