Filtrer
Rayons
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
Support
Éditeurs
Tourisme & Voyages
-
-
-
-
Il existe, selon pierre loti, pionnier parmi les écrivains voyageurs au maroc, " plusieurs manières de décrire les pays.
Il y a d'abord les articles très sérieux : études approfondies, détails comme en peuvent fournir les gens qui ont vécu très longtemps dans les endroits dont ils parlent. puis il y a les notes rapides qui sont comme les impressions sténographiées du voyageur qui passe ". il y a enfin, aurait-il pu ajouter, les récits de fiction nés de la confrontation du rêve et de la réalité.
Des instantanés de jadis aux romans de la quête de l'autre et de la découverte de la civilisation arabo-islamique produits par des écrivains résidents, on découvrira ici, à travers le meilleur des uns et des autres, " l'empire fortuné " du maroc, à la fois si proche et si lointain.
Malgré ses contingences, " le voyage en courant " dont parle loti n'est dépourvu ni de beauté, ni de justesse, lorsqu'il est signé de son nom, de celui de montherlant ou des tharaud.
Et lorsque l'approfondissement du point de vue devient possible et nécessaire, on s'aperçoit que c'est encore sur ces récits initiaux que s'appuient les approches plus récentes, intériorisant peu à peu le regard, pour finalement conduire à une vision " du dedans " - celle des écrivains maghrébins de langue française.
Mais le voyage commence, laissons loti guider nos pas, " à travers des plaines sauvages tapissées de fleurs, à travers des déserts d'iris et d'asphodèles. au fond de ce vieux pays immobilise sous le soleil lourd, voir les grandes villes mortes de là-bas, que berce un éternel murmure de prières. ".
-
On devient normand sans s'en apercevoir... Cette constatation a été faite plus d'une fois par les écrivains en villégiature, notamment dans deux romans que sépare un siècle, l'un de Balzac et l'autre d'Antoine Blondin. Rien d'étonnant à cela puisque la Normandie vit de son ouverture - sur la mer d'un côté et sur Paris de l'autre. Ses rivières, ses plages, son bocage, ses falaises, la diversité de ses paysages et la richesse de sa terre sont ainsi devenues au fil du temps le bien de tous les Normands d'adoption autant que celui des Normands de naissance, les uns et les autres devenant pareillement jaloux de sa beauté.
Qu'ils y soient nés comme Flaubert ou Millet, qu'ils s'y soient mariés comme Sédar Senghor, qu'ils y aient puisé l'inspiration de leurs plus belles pages, comme Proust, ou qu'ils y soient venus voler ses lumières, comme Monet, Manet, Sisley, Seurat..., les écrivains et les peintres réunis dans cet album ont mis la quintessence de leur génie au service de la Normandie - de la leur et de la nôtre.
Cinq parties : Au fil de l'eau - Les horsains - conquêtes - D'amour et de pommes - Les trésors de la terre.
-
" la nature coréenne, qui plonge en un passé impénétrable, semble s'offrir à l'avenir.
" dès 1890, le diplomate hippolyte frandin décèle, au coeur du peuple coréen, une force qui sommeille et, comme étouffée, une certaine aptitude à se retourner sur son histoire, à perpétuer ses traditions pour y puiser des ressources nouvelles et évoluer vers d'autres
horizons. a travers les récits d'une quarantaine d'auteurs d'origines et d'époques diverses, toute la corée est ici arpentée, racontée, étudiée.
de la campagne aux villes et villages, du nord au sud, des monastères aux prisons politiques, en passant par les quartiers d'amour, les coréens sont saisis dans leur quotidien, au travail, dans la rue, aux champs. sorcellerie, urbanisme, costumes, rapports sociaux, croyances, fêtes, habitat, théâtre, littérature, sont décrits de mille manières. de détails cocasses en vérités cinglantes, un passé enfoui et méconnu resurgit sous nos yeux - grâce aussi aux quelque 140 cartes postales anciennes qui illustrent le volume.
-
Poètes, conteurs, impressionnistes, photographes... Les artistes ont aimé follement la Bretagne.
Leurs plus belles oeuvres sont ici réunies pour chanter les landes, les forêts et les villages, de Saint-Malo à Guérande, de l'île de Sein à la forêt de Brocéliande. Fées et lutins s'y mêlent aux paysannes et aux pêcheurs en une danse intemporelle célébrée par Gauguin et Flaubert, Renoir et Balzac, Proust et Signac, Colette et Vallotton, entre autres. La mise en page aérée et les tons pastels de la maquette procèdent d'un choix assumé, celui de l'élégance. Notices biographiques et légendes donnent, page par page, le contexte de la création des oeuvres.
Cinq chapitres thématiques : « An Arvor » (la mer), « Nature ensorcelée », « Une foi vibrante », « Le Sel de la nostalgie », « Terre de légendes » Préface de Daniel Cario Des souvenirs de Chateaubriand, Colette, Gustave Flaubert, Julien Gracq, Pierre-Jakez Hélias, Pierre Loti, Mona Ozouf, Ernest Renan... Des romans d'Honoré de Balzac, Marcel Proust, Henri Queffélec, Georges Simenon, Roger Vercel... Des contes et récits de Claude Seignolle, Paul Sébillot, Emile Zola... Des chansons de Théodore Botrel, Hersart de La Villemarqué. Des poèmes de François Abgrall, Cadoudal, José-Maria de Heredia, Anatole Le Braz...
Cinq chapitres thématiques : « An Arvor » (La mer) », « Nature ensorcelée », « Une foi vibrante », « Le Sel de la nostalgie », « Terre de légendes ».
-
S'immiscer dans la Vie secrète de Montmartre des dernières années du XIXe siècle, c'est avant tout atteindre les sommets de la Butte et y découvrir un village modeste, tranquille et silencieux, formé de rues étroites et tortueuses qu'environne un vaste décor bucolique constitué de moulins, de sources, de fermes et de guinguettes ou cabarets immortels comme Le Lapin Agile ou Le Moulin de la Galette.
Avec ses peintres, ses poètes, ses grisettes et les mille personnages savoureux peuplant la zone du Maquis, qu'ils soient bohèmes, chiffonniers, marchands de peaux de lapin ou rempailleurs de chaises, le « Haut Montmartre » avec ses valeurs mélancoliques et fantasques domine alors le « Bas Montmartre », un monde contraire où s'agitent chansonniers, musiciens, fêtards, chasseurs, boxeurs, souteneurs, marchands de drogues, déclassés et même quelques peintres, transfuges du « monde d'en Haut » ou bien voluptueux disciples du Boulevard dont Toulouse-Lautrec ne fut pas le moindre ! Des milliers d'anecdotes et de témoignages réunis à des centaines de photographies, pour beaucoup inédites, composent cet ouvrage qui a trouvé le ton juste pour conter l'univers insolite de Montmartre, immense réceptacle de joies, de talents et d'imaginations, et perpétuel instantané de l'Âme parisienne, qu'elle soit riche ou misérable.
-
Un bout de rocher battu par les tempêtes, aux confins du Pacifique Sud ; une terre sans arbres, dont les habitants vivent à demi nus tapis dans des huttes de roseaux au ras du sol ; un monde étrange où les pentes des volcans sont hérissées de statues géantes dont personne ne peut dire l'origine ni la signification... Ainsi apparut l'île de Pâques aux découvreurs européens qui s'y succédèrent. Ainsi, dans le même temps, apparut l'énigme qu'elle posait - ou plutôt les énigmes car il faut ajouter à la présence des statues celle des caractères rongo-rongo, sorte d'écriture que les Pascuans ne savaient pas lire.
Des réponses ont été apportées. On sait maintenant qui a construit les statues et comment. Mais la plus grande énigme demeure : celle de la disparition d'une civilisation complexe selon un scénario qui pourrait être celui de la disparition de l'espèce humaine à l'échelle de la planète.
Réunis pour la première fois, les témoignages des voyageurs, archéologues et anthropologues livrent aux amateurs de sciences - naturelles et surnaturelles - les éléments factuels qui leur permettront d'envisager dans toute son ampleur le problème posé et ses prolongements écologiques.
-
A la fin du XIXe siècle, on s'avisa que les îles éparses de l'Océan Indien - la grande île de Madagascar, la Réunion (qui fut l'île Bourbon), Maurice (qui fut l'île de France) - n'étaient que les restes dérisoires d'un continent premier détruit par un gigantesque cataclysme; on rechercha dans les montagnes, les cratères, les grottes, les traces d'une civilisation engloutie par le Grand Océan.
Tel est le mythe qui nourrit la plupart des oeuvres ici réunies.
Mais leurs auteurs, voyageurs, romanciers ou poètes, de Bernardin de Saint-Pierre à Roger Vailland, des Leblond à Loys Masson, de Jean-Joseph Rabearivelo à Michèle Rakotoson, pour y être nés, y avoir vécu ou longtemps séjourné, connaissent tous la réalité de ces îles et les sociétés qui y vivaient ou y vivent. Ils ont écrit pour montrer ce qu'ils voyaient, savaient ou comprenaient.
Dans cet espace géographique immense, ils ont donné naissance à des oeuvres puissantes et originales, révélant un continent qui s'ouvre à nous au présent, donne toujours à rêver et envie d'aller y voir.
-
-
Les vies secrètes du vieux Paris ; le livre d'or des petites gens, des mauvais garçons et des filles de joie
Philippe Mellot
- Omnibus
- 20 Octobre 2011
- 9782258089341
La mère Cloporte, Cunégonde Grimard, Marie la Malice, Poil aux Pattes, Tampon et l'Anguille, La Colique...
Tous ces marginaux magnifiques de laideur et d'humour appartiennent à la vaste galerie de personnages, surgie des bas-fonds, que nous faisons revivre dans ces pages. A leurs côtés sont réunis quelques stupéfiants héros de la vie parisienne : chiffonniers, saltimbanques, cabaretiers, camelots, éleveur d'escargots, professeur de cris, montreur de lièvre, réveilleuses, chasseurs de chauves-souris, fabricants de chapelure, d'asticots ou d'os de jambonneau...
Des entrepreneurs à l'imagination prodigieuse dont les pratiques ont, pour la plupart, disparu des rues de la Capitale. Ces caractères si pittoresques, nous les avons traqués dans les quartiers populaires jusqu'aux barrières de Paris où s'étendaient les paysages étranges et désolés des bords de la Bièvre, des fortifs, des carrières d'Amérique ou encore des cités de chiffonniers. Avec ces Vies secrètes s'ouvrent les portes du monde émouvant de la vie populaire et misérable du Paris d'il y a quelque cent ou cent cinquante ans.
A deux pas des salons aristocratiques ou à ta mode, des restaurants huppés et des cafés littéraires, grouillait ce petit monde de ta rue et des échoppes, celui des Parisiens modestes qui oeuvraient avec une énergie obstinée à leur survie. Des hommes, des femmes, des enfants... dont les chroniques réunies ici relèvent de la plus bouleversante humanité. Près de 400 photographies, dessins et affiches, pour beaucoup inédits, illustrent cette exploration des quartiers pauvres et ténébreux de la Capitale : voici la " ville lumière "...
Comme vous ne l'avez jamais vue !
-
Pour entrer dans ce quartier haut en couleurs du Paris du XIX e siècle, de grands écrivains nous entraînent : Balzac, Dumas, Hugo, Nerval et surtout Zola... dont la fresque formidable qu'il consacre au Halles, Le Ventre de Paris, est une description unique de la vie intime et laborieuse qu'on y mène sous le Second Empire. La Halles de Paris ont été pendant huit siècles le coeur de ce que fut la capitale de l'Europe vantée par Victor Hugo, et malgré leur sacrifice, les vieilles rues survivantes, et elles sont nombreuses, restent les témoins solennels du caractère fascinant et singulier de ce monde disparu.
-
Une promenade de la place Maubert et sa potence à la rue de l'Odéon et ses librairies, en passant par la rue Galande, la rue Mouffetard et le célèbre boul'Mich. Des nombreux témoignages d'auteurs comme Louis Sébastien Mercier, Gustave Le Rouge, et Georges Renault, ou encore Balzac sont illustrés de centaines de photographies d'époque.
Bien avant de devenir un quartier à la mode, le Quartier latin fut longtemps peuplé de poètes, d'étudiants, d'ouvriers, de petits artisans, de bourgeois, d'escarpes, de révoltés et autres braillards qui y menaient une vie mouvementée, loin des splendeurs rutilantes des Grands Boulevards. Chaque place, chaque ruelle et chaque cul-de-sac rappelle ces existences agitées : la place Maubert et sa potence, son bûcher et son marché aux mégots ; la rue Galande et ses bouges à faire frémir ; la rue Mouffetard et son marché pouilleux, repaire de chiffonniers et de clochards, ou encore le boul'Mich et ses terrasses où coexistaient joyeusement fêtards rupins et artistes sans le sou. Dans les cafés, avec Verlaine comme porte-étendard, écrivains et chansonniers avaient le verbe haut, admirés par de pauvres poètes faméliques s'essayant à la vie de bohème alors que dans la rue, ou du haut de leurs fenêtres, les prostituées racolaient quelque provincial en goguette ou l'ombre furtive d'un pauvre bougre en mal d'amour. Riche de nombreux et saisissants témoignages illustrés par des centaines de photographies et de documents rares, La Vie secrète du Quartier latin vous propose une virée inédite à travers ces rues parfois inquiétantes qu'arpentent passionnément depuis des siècles des générations d'étudiants, d'artistes et de misérables à la recherche d'une vie meilleure.
-
Avant que les fêtards, les touristes et les prostituées n'envahissent le bas Montmartre, la Butte vivait en famille, une vie de quartier avec ses commerçants bonhommes, ses enfants bruyants, ses petits métiers de la rue, ses fonctionnaires et ses déshérités, une sarabande de gens si ordinaires qu'ils ne doivent aujourd'hui leur survie qu'à quelques photos jaunies et anonymes. Nous avons retrouvé ces hommes et ces femmes sans nom, ces oubliés qui pourtant, pendant bien des années, ont été les voisins et peut-être même les amis de Willette, de Toulouse-Lautrec ou de Picasso.
Commenté par les témoins du temps, peintres, journalistes, écrivains, cabaretiers, chansonniers et autres marginaux, voici l'extraordinaire album de famille des Montmartrois, au temps où coexistaient braves gens et artistes déjantés, une association naturellement créative qui contribua à donner à Montmartre ce caractère unique dans l'histoire du monde moderne.