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Michelin à Clermont-Ferrand : Une manufacture dans la ville
Brigitte Ceroni
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- Images Du Patrimoine
- 11 Avril 2025
- 9782493522283
À Clermont-Ferrand, la ville où l'histoire de la Manufacture a débuté, les « terres » Michelin sont en perpétuelle transformation, et depuis plusieurs années maintenant en rapide modernisation. Ces lieux de production, de recherche ou de fret, constitutifs pour une grande part de l'urbanisme clermontois depuis la fin du XIXe siècle, représentent encore d'importants territoires de l'agglomération et en sont désormais parties intégrantes.
Les sites des Carmes, Cataroux, la Combaude, Ladoux, Chantemerle et les Gravanches marquent encore fortement l'activité industrielle non
seulement clermontoise, mais aussi nationale et internationale. Seul le site Estaing, l'un des plus anciens, a été démantelé au début des années 2000.
Autre versant des activités de la Manufacture de pneumatiques, ses oeuvres sociales ont laissé une empreinte notable sur le paysage clermontois et ses alentours, avec la création d'une quarantaine de cités ouvrières, très diverses malgré leur apparente uniformité.
Ces sites appartiennent à la mémoire collective des Clermontois comme à celle de tous les « Bibs » de l'entreprise, partout dans le monde.
Cet ouvrage, fruit d'une étude menée par l'Inventaire du patrimoine culturel de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, offre ainsi à ce patrimoine de près de 150 ans un regard historique et un état des lieux en images. -
Massif des Bauges : Un patrimoine entre lacs et montagnes
Emmanuel Breteau, Eric Dessert, Thierry Leroy
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 24 Mai 2024
- 9782493522153
Classé Parc naturel régional en 1995 et Géoparc mondial UNESCO en 2011, le massif alpin des Bauges est un territoire d'exception reconnu pour la qualité de ses paysages et de ses patrimoines géologique, naturel et culturel. Forestier et pastoral, il est aussi viticole, arboricole, touristique et même industriel.
Difficile d'accès, cette terre stratégique, défendue par des forteresses comme le château de Miolans ou le fort de Tamié, est aussi un havre de paix où s'établissent les principaux ordres religieux, à l'image de l'abbaye de Tamié ou de la chartreuse d'Aillon. Malgré cette riche histoire, le patrimoine du massif est surtout un patrimoine rural de montagne fait de villages éparpillés, de dépendances agricoles isolées (granges-étables, chalets d'alpages, celliers viticoles...) et de quelques bourgs à l'architecture plus urbaine comme Alby-sur-Chéran ou Montmélian. À partir du XIXe siècle, l'aménagement de routes et de ponts franchissant les gorges, tel celui de l'Abîme, favorisent le développement du tourisme tant sur les bords du lac d'Annecy qu'au Revard où naît l'une des premières stations de sports d'hiver de France.
Fruit de plusieurs années de recherches sur le terrain, cet ouvrage richement illustré retrace l'histoire puis détaille le patrimoine très diversifié de cette terre de contrastes. -
Au fil de la Saône : histoire d'une rivière navigable
Guillaume Gézolme, Aurélie Lallement, Sonia Dourlot
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 12 Mai 2023
- 9782493522078
Si la Saône prend sa source en Lorraine, dans les Vosges, et qu'elle conflue avec le Rhône à Lyon, c'est bien en Bourgogne-Franche-Comté qu'elle parcourt l'essentiel de son périple. La rivière constitue d'ailleurs un élément indissociable de l'histoire régionale et un marqueur territorial fort.
Les importantes mutations que connaît la Saône au cours des deux derniers siècles, et en particulier tout au long du 19e siècle, contribuent à améliorer significativement ses conditions de navigation. En étudiant l'ensemble des éléments liés à la canalisation et à l'aménagement de ses rives sur le territoire régional (barrages, dérivations, sites d'écluses, ports, ponts, quais, etc.), le service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté a souhaité mettre en évidence les éléments patrimoniaux qui jalonnent le tracé de la rivière pour mieux en comprendre l'histoire, l'évolution et les usages.
Grâce à ses nombreuses illustrations, cet ouvrage invite le lecteur à (re)découvrir les ouvrages techniques qui rendent la Saône navigable, tout en donnant à voir la diversité des paysages parcourus.
Départements traversés par la rivière en Bourgogne Franche-Comté : la Haute-Saône, la Côte-d'Or et la Saône-et-Loire.
Lieux cités : Port-sur-Saône, Gray, Auxonne, Saint-Jean-de-Losne, Seurre, Verdun-sur-le-Doubs, Chalon-sur-Saône, Tournus et Mâcon. Des événements en librairies peuvent être envisagés dans ces villes. -
L'art dans les églises : Le mobilier religieux en Pays Loire Touraine
Olivier Geneste, Martine Lainé, Arnaud Paucton, Thierry Cantalupo
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 8 Novembre 2024
- 9782493522238
Les édifices religieux publics du Pays Loire Touraine (55 communes du nord-est de l'Indre-et-Loire) ont fait l'objet d'un inventaire patrimonial approfondi de 2018 à 2023. La sélection des oeuvres présentées dans ce livre est une invitation à découvrir la richesse et la diversité de l'art sacré dans cette partie de la Touraine, du Moyen Âge au début du XXIe siècle et dans toutes les techniques artistiques : peinture, sculpture orfèvrerie, ébénisterie, vitrail, textile...
L'ouvrage permet notamment de comprendre comment de nouvelles oeuvres ont pu être attribuées à des artistes régionaux réputés, tels que le sculpteur Antoine Charpentier, le peintre Henri Grandin ou le céramiste Charles Avisseau. Ce travail minutieux a également permis de sortir de l'oubli certains auteurs, comme Jean-Baptiste Fayon, peintre actif dans les années 1820 autour de Château-Renault ; d'évoquer des personnalités originales comme Henri-Prosper Guillot (1810-1891), « artiste-prêtre » qui fabrique décors et objets pour les églises dont il a charge ; ou encore de mettre en avant des productions locales tels que les objets issus de la fonderie Ducel en activité à Pocé au milieu du XIXe siècle.
Aux côtés d'oeuvres à la qualité déjà reconnue, certaines découvertes retiennent l'attention, comme les pièces d'orfèvrerie de la chapelle de Mgr Williez, évêque d'Arras, offertes à son ancienne paroisse d'Amboise en 1911. Cette étude conduit également à s'interroger sur les processus de création, d'acquisition et parfois de disparition de certaines oeuvres ; et à réfléchir sur le choix de la commande aux artistes et aux artisans, ainsi que sur le rôle des commanditaires et des donateurs. -
Arc-en-Barrois et son canton
Collectif
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 20 Septembre 2011
- 9782914528955
Arc-en-Barrois et les neuf villages qui l'entourent sont situés aux confins de la Champagne et de la Bourgogne, au sudouest de l'actuel département de la Haute-Marne. Si les traces d'une occupation gallo-romaines sont nombreuses, les disciples de saint Bernard furent parmi les premiers, en fondant l'abbaye de Longuay, à façonner le paysage actuel de cette région. À partir de la Renaissance, l'important manteau forestier des plateaux et la présence de rivières - l'Aube et son affluent l'Aujon - ont déterminé une économie fondée sur la métallurgie, qui y trouva à la fois combustible et énergie hydraulique. La famille princière des Bourbon-Penthièvre en fut la principale bénéficière, puis, après la Révolution, celle des Orléans, qui hérita de son immense domaine, et rebâtit le château d'Arc-en-Barrois dans les années 1840 pour s'y adonner à la chasse. Cette dernière activité prit une importance économique croissante après le déclin rapide de la métallurgie dans la deuxième moitié du 19e siècle.
La qualité de la pierre calcaire tirée des carrières locales donne son caractère au paysage bâti, fortement aggloméré, tandis qu'entre deux villages, le regard se perd sur les vastes étendues de champs, ou cherche à percer les mystères des sous-bois. De nos jours, l'intégration du canton d'Arc-en-Barrois dans le territoire du parc national en cours de création sur le thème de la forêt feuillue, ouvre de nouvelles perspectives de développement touristique.
La première moitié du 19e siècle ou l'apogée de l'économie du fer et de la forêt feuillue, ouvre de nouvelles perspectives de développement touristique.
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D'étonnants jardins en Nord-Pas-de-Calais
Collectif
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 10 Novembre 2015
- 9782362191152
Au coeur des cités minières se nichent quelques jardins qui rompent avec l'image un peu monotone et sage des jardins ouvriers ordinaires : girouettes, moulins, mobiles, sculptures en ciment ou en papier, peintures, travail du bois ou du métal, soudures, architectures, installations éphémères ou assemblages de matériaux de récupération. Certains habitants, en particulier d'anciens mineurs, ont peuplé leur jardin, les murs de leurs maisons et quelquefois même leur intérieur d'oeuvres singulières, fantaisistes, souvent insolites, qu'ils ont la plupart du temps réalisées eux-mêmes. Conscient de la valeur culturelle et artistique de ces productions et de leur caractère éphémère, le service de l'Inventaire général du Patrimoine culturel de la Région Nord-Pas de Calais a mené une étude d'inventaire systématique sur ce thème.
Réalisés par des créateurs autodidactes, à l'image des « Picassiette » ou « Facteur Cheval », une vingtaine de sites, pour la plupart inconnus du grand public, ont ainsi été recensés et photographiés, dont l'exceptionnel jardin de M. Rémy Callot, employé des Houillères et mosaïste pendant ses heures de loisirs. Après une introduction sur l'histoire, la conservation et la valorisation des jardins décorés en France, cet ouvrage propose une sélection de ce patrimoine étonnant, produit en Nord-Pas de Calais par les mains d'hommes hauts en couleur, inspirés par le thème de la mine ou par d'autres horizons.
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Le grand Creillois industriel, architecture et patrimoine
Clarisse Lorieux
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 18 Janvier 2011
- 9782362190117
Le Grand Creillois industriel retrace les origines, le développement et la pérennité des activités industrielles à travers les éléments les plus significatifs de son patrimoine et de son architecture. Marqué par la forte présence de l'extraction de la pierre depuis près de 2 000 ans, le territoire s'est ouvert, à partir de la fin du XVIIIe siècle, aux industriels et à la main-d'oeuvre des secteurs de la métallurgie et de la céramique, puis au début du XXe siècle à ceux travaillant dans la mécanique et la chimie.
Au fil de l'Oise entre Pont-Sainte-Maxence et Saint-Leu-d'Esserent, mais aussi en remontant les cours de la Brèche et du Thérain, cette publication s'attache à parcourir ce patrimoine constitué d'usines, de cités ouvrières, de châteaux d'industriels, de coopératives mais aussi de monuments funéraires et de murs peints publicitaires.
L'ambition de ce livre est de présenter, à travers les nombreuses illustrations, la richesse des savoir-faire et des architectures de ce territoire afin de lui redonner toute sa place au sein de l'histoire industrielle.
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Vitraux du XX siècle dans l'Indre ; le choix de la modernité
Collectif
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 12 Juillet 2012
- 9782362190513
Tout au long du XXe siècle, l'art du vitrail a connu une succession de ruptures, reflets des évolutions spirituelles, esthétiques et techniques auxquelles le département de l'Indre n'est pas resté étranger. L'adoption rapide de ces évolutions, l'importance constante du nombre de créations depuis le début du siècle dernier et la présence de grands noms du vitrail moderne justifient aujourd'hui la mise en lumière de cet aspect particulier du patrimoine verrier de l'Indre, d'une richesse insoupçonnée.
De l'ensemble réalisé en 1925 par Georges-Louis Claude et Louis Balmet pour l'église Saint-Christophe de Châteauroux, jusqu'à la restauration en 2010 de la grande verrière occidentale de l'église Saint-Cyr d'Issoudun, qui inclut désormais les compositions abstraites de Gérard Hermet, en passant par les créations signées Auguste Labouret, René Lalique, Francis Chigot, François Chapuis, Louis-René Petit ou encore Henri Guérin, sans oublier les artistes installés en Berry tels que Georges Dettviller et Robert Tillier à Issoudun et Jean Mauret à Saint-Hilaire-en-Lignières, cet ouvrage renouvelle la vision que l'on peut avoir de l'Indre et de son patrimoine verrier. Il permet de dépasser les a priori encore attachés à ces territoires ruraux, quant à leur capacité à choisir la voie de la modernité.
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Chaumont-sur-Loire ; un château, un bourg
Hubert Bouvet, Marie-agnès Férault, Mariusz Hermanowicz
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 22 Juin 2011
- 9782914528887
Situé au coeur de la vallée de la Loire, entre Blois et Amboise, et faisant partie du paysage culturel inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, Chaumont-sur-Loire est surtout connu pour son château, qui jouit d'une situation exceptionnelle sur un coteau dominant fleuve et village. Poste de défense pour les comtes de Blois face à la maison d'Anjou dès la fin du X° siècle, dans la mouvance de l'abbaye bénédictine de Pontlevoy depuis le XII° siècle, puis propriété de la famille d'Amboise qui fait reconstruire le château entre 1469 et 1510, Chaumont connaît à la fin du XIX° siècle un destin peu commun : son territoire est profondément transformé par la volonté des nouveaux propriétaires du domaine, la famille de Broglie. L'église, le presbytère, deux hameaux et le cimetière sont déplacés afin de dégager les abords du château et d'aménager un vaste parc paysager ; de somptueuses écuries et une ferme modèle complètent le domaine. Le village, étiré au pied du château, entre la Loire et le coteau, se développe alors autour de la nouvelle église jusqu'au débouché du pont, cependant que, sur le plateau, entre bois et grandes cultures, perdure un habitat dispersé de fermes et de hameaux. Riche de cette histoire, accueillant le Festival international des jardins depuis 1992 ainsi qu'un centre d'arts et de nature, Chaumont-sur-Loire compte aujourd'hui parmi les sites majeurs de la région, contribuant activement à son dynamisme culturel.
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Le pays de Montbéliard et son patrimoine industriel ; Franche-Comté
Raphaël Favereaux
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- Images Du Patrimoine
- 10 Avril 2014
- 9782362190971
"Le Pays de Montbéliard (Doubs), aux confins de la Franche-Comté, bordé par l'Alsace et la Suisse, est un territoire fortement modelé par l'industrie, aujourd'hui massivement tournée vers la construction automobile. Amorcée il y a 200 ans, l'industrialisation a fait la part belle au métal et ses multiples produits, stimulée par les innovations techniques mais aussi par les modes et les goûts.
Deux sociétés - Japy et Peugeot - y gagneront une renommée internationale en diversifiant leur fabrication : horlogerie, quincaillerie, outillage, accessoires domestiques (vaisselle émaillée, moulins à café, machines à coudre et à écrire), cycles, motocycles, automobiles, etc. En développant leurs usines, couronnées de cités ouvrières et d'équipements sociaux, ces deux entreprises ont largement contribué à l'urbanisation de ce territoire, tout en lui forgeant une identité forte.
Même si l'activité industrielle reste prédominante dans l'économie territoriale, le Pays de Montbéliard est confronté aux conséquences de la désindustrialisation. Aujourd'hui plus que jamais, les acteurs locaux - publics et privés - réfléchissent et travaillent à la requalification d'usines désaffectées.
Fondé sur l'inventaire exhaustif du patrimoine industriel - 100 usines et ateliers, 80 cités ouvrières, 20 logements patronaux et une vingtaine d'équipements sociaux -, le présent ouvrage en révèle, grâce à une illustration abondante, toute la diversité architecturale."
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Pau, un siècle d'architecture sacrée ; 1801-1905
Collectif
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 25 Novembre 2014
- 9782362191053
La ville de Pau offre une silhouette urbaine largement façonnée par le XIXe siècle religieux. Pau ne dispose pas jusqu'alors de lieu de culte catholique accordé à sa forte expansion ; par ailleurs, ville de villégiature cosmopolite et par conséquent multiconfessionnelle, elle est le lieu idéal pour observer comment se traduit dans la pierre le dessein du Concordat, qui, en déterminant la place des religions dans la Nation, vise à la cohésion sociale.
Ce livre présente une vingtaine d'édifices parfois sous-estimés et souvent méconnus : églises paroissiales, temples, synagogue, chapelles hospitalières ou conventuelles. La référence à l'art du Moyen Âge y est fréquente, comme dans de nombreux édifices religieux de l'époque. Et comme souvent, le modèle médiéval est au coeur des enjeux architecturaux du moment, voire cristallise la question de la modernité.
De ce point de vue, l'église Saint-Martin joue un rôle de véritable manifeste dont le rayonnement dépasse le cadre local. Son architecte, Émile Boeswillwald, émule de Viollet-le-Duc, et de talentueux maîtres d'oeuvre locaux ont créé à Pau un paysage religieux original, au carrefour de la foi, de la politique et des doctrines architecturales.
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Corse, l'ile réinventée
Damaso Maestracci
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- 7 Juillet 2016
- 9782362191305
Damaso Maestracci (1888-1976) peut être considéré comme l'artiste corse le plus productif et certainement le plus fantasque de sa génération. Selon la tradition orale, déjà enfant, il est attiré par l'art. Mais ce n'est qu'en 1921 qu'il s'inscrit à l'École des Beaux-Arts de Marseille pour suivre un enseignement en dessin et en sculpture. Originaire d'Occhiatana, en Balagne, il se partage entre son village et Bargemon dans le Var, celui de de son épouse Apollonie.
Des années 1920 à la fi n de sa vie, il privilégie sa carrière de sculpteur. Porté par la dynamique et le fl ux des divers milieux intellectuels et politiques insulaires, il participe à la création d'une véritable thématique populaire de « types corses », réalisant bustes, statuettes, médaillons et têtes de pipe dont certains fi guraient à l'Exposition internationale de 1923. Présent dans diverses manifestations à Paris, à Monte-Carlo, à Marseille ou à Bastia, il s'impose comme l'un des acteurs du renouveau de la statuaire corse.
Religieuse ou civile, son oeuvre se distingue autant dans les églises et les espaces publics que chez nombre de particuliers pour son réalisme teinté parfois de naïveté mais toujours empreint d'une farouche volonté de faire de l'art. Si l'on trouve dans de nombreuses églises corses des statues de saints ou des bas-reliefs signés de la main de cet artiste populaire et itinérant, les deux réalisations les plus étonnantes de son parcours restent sans conteste sa maison balanine et son tombeau, devenu Monument historique en 1989.
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Vitraux de Normandie ; une histoire de la Grande Guerre
Collectif
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 20 Avril 2018
- 9782362191503
Avec pas moins de 300 oeuvres créées en relation avec la Première Guerre mondiale, la Normandie est particulièrement riche en verrières dites commémoratives. Les premières sont posées dès 1916, alors que les évêques appellent à inscrire dans le marbre ou sur le verre les noms des paroissiens morts sur des terres lointaines. Forte de son engagement dans la guerre, l'Église souhaite faire passer des messages forts, la promesse du salut divin pour les soldats sacrifiés mais aussi l'attachement chrétien à la nation. Ces verrières, mi-religieuses, mi-patriotiques, prolongent et célèbrent ainsi l'Union sacrée. Jusque dans les années trente, des centaines de paroisses normandes offrent des verrières, dans une démarche tantôt individuelle, tantôt collective.
Pour les maîtres verriers, la représentation des souffrances liées à la guerre est un exercice inédit et difficile. Si la plupart réadaptent des images traditionnelles, beaucoup sont amenés à composer des oeuvres originales. Quelques ateliers abandonnent le style académique pour exprimer ce drame contemporain dans une esthétique nouvelle teintée d'Art déco.
Cet ouvrage offre un éclairage nouveau sur ce patrimoine de verre fragile et menacé, ses commanditaires et ses créateurs, et révèle la richesse et la diversité de l'art du vitrail en Normandie.
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Autour de la montre en pays horloger
Collectif
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 1 Mars 2019
- 9782362191718
Bordé par le Doubs, qui forme une frontière naturelle avec la Suisse voisine, et marqué par les reliefs du Jura, mêlant plateaux et vallées, le Pays horloger demeure profondément attaché à l'industrie qui lui a donné son nom. Implantée au 18e siècle, celle-ci s'est largement développée dans la deuxième moitié du siècle suivant, fournissant aux sociétés suisses aussi bien que françaises l'ensemble des pièces composant la montre. Elle connaît une forte période d'expansion au 20e siècle, jusqu'aux années 1960-1970 où elle peine à s'adapter à l'arrivée du quartz et aux conséquences de la mondialisation. De la multitude d'entreprises apparues au fi l du temps, peu nombreuses sont celles qui parviennent à se maintenir jusqu'à nos jours. En réalisant l'inventaire du patrimoine industriel du Pays horloger, la Région Bourgogne-Franche-Comté a souhaité rappeler l'importance de la tradition horlogère dans le Haut-Doubs et ses caractéristiques, aussi bien techniques qu'architecturales ; tradition qui perdure aujourd'hui et qui contribue à façonner l'identité de ce territoire. Richement illustré, cet ouvrage invite le lecteur à parcourir les villes et les villages du Pays horloger pour comprendre comment cette industrie s'y est déployée, quels savoir-faire se sont développés, transmis et pérennisés, et comment s'organisent les différents ateliers concourant à la fabrication d'une montre (de ses multiples composants à son montage).
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Béatifié et déclaré « Patron des prêtres de France » en 1905, proclamé « Patron de tous les curés de l'univers » en 1929, Jean-Marie-Baptiste Vianney figure parmi les saints les plus populaires en France. Dans cet ouvrage, vous découvrirez ou redécouvrirez son histoire et celle du village d'Ars-sur-Formans, connu pour son église aux nombreux ornements, peintures et orfèvreries.
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Jean Mauret, créateur de vitraux ; un atelier de peintre-verrier
Collectif
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- Images Du Patrimoine
- 14 Juin 2019
- 9782362191770
Le service Patrimoine et Inventaire de la région Centre-Val de Loire restitue dans ce livre ses recherches sur le fonds d'atelier du peintre-verrier Jean Mauret, installé depuis 50 ans dans le Cher.
Fils et petit-fils de peintres-verriers, Jean Mauret naît en 1944 à Heiltz-le-Maurupt (Marne). Après ses études à l'école des beaux-arts de Nancy puis de Bourges, il s'installe en 1969 comme verrier et sculpteur à Saint-Hilaireen-Lignières (Cher). Il abandonne la sculpture en 1974 pour se consacrer pleinement au vitrail.
Son travail s'articule autour de deux axes principaux : la restauration de vitraux anciens et la création de vitraux contemporains, essentiellement pour des églises protégées au titre des Monuments historiques (128 églises en France). Parallèlement, il réalise quantité d'oeuvres personnelles.
Jean Mauret collabore également avec plusieurs artistes contemporains : Jean-Pierre Raynaud (abbaye de Noirlac), Gottfried Honegger (cathédrale de Nevers), Jan Dibbets (cathédrale de Blois) et Shirley Jaffe (chapelle dite de la Funeraria à Perpignan).
En 2006, il abandonne la restauration pour se consacrer uniquement à la création. Cet ouvrage restitue l'oeuvre et la démarche créative d'un artiste qu'il faut placer parmi les grands peintres-verriers français de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle.
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Estuaire de la Gironde ; paysages et architectures viticoles
Collectif
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 20 Juin 2015
- 9782362191114
L'estuaire de la Gironde baigne, sur une longueur de 75 kilomètres, des rives bordées de rangs de vignes produisant les grands crus du Médoc, les vins du Bourgeais et du Blayais mais aussi, en Charente-Maritime, les fameux cognac et pineau. Si la lumière et la chaleur renvoyées par ses eaux limoneuses y ont favorisé l'épanouissement des vignes, l'estuaire est aussi, depuis des siècles, une voie commerciale majeure qui a fait le succès des vins de Bordeaux.
Naviguant sur l'estuaire ou empruntant les routes du vin désormais aménagées sur les deux rives, l'amateur de patrimoine et de vin découvre une succession de demeures viticoles offrant aux regards leurs élégantes façades. Ces prestigieux « châteaux » côtoient un patrimoine parfois plus modeste mais d'une grande richesse : villes et villages, ports, cuviers, chais, tonnelleries, cabanes de vignes révèlent l'histoire d'un territoire façonné autour de la culture de la vigne.
Des spécificités paysagères à l'architecture, cet ouvrage met en lumière la diversité de ce patrimoine : entre tradition et modernité, de l'Ancien Régime à nos jours, il dresse le portrait en images d'un territoire du vin mondialement réputé.
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Cet ouvrage est la restitution pour le grand public d'une étude menée de 2008 à 2013 par la direction de l'inventaire du patrimoine de la Région Centre-Val de Loire sur les aménagements portuaires de la Loire dans ses quatre départements traversés par le fleuve ainsi qu'en Bourgogne (Nièvre).
Doté d'une riche iconographie issue notamment des fonds d'archives (cartes, plans, cartes postales.), ce livre replace les vestiges actuels des ports ligériens dans leur contexte, celui de la navigation en Loire à la fin du XVIIIe et au XIXe siècles. Le lecteur est ainsi invité à descendre le fleuve au fil de l'eau de Nevers (Nièvre) à Candes-Saint-Martin (Indre-et-Loire) et à découvrir les différents aspects de la navigation et les ouvrages qui s'y rattachent : ports, gares d'eau, bacs, marques de crues, bornes, digues submersibles. De nombreux sujets liés à la circulation sur le fleuve sont également traités, comme l'adaptation de la navigation aux caractéristiques de la Loire, l'entretien de son lit, les ouvrages liés à l'abordage, la fixation du chenal, les techniques de navigation, l'essor et le déclin du trafic.
Bien que la navigation commerciale ait disparu depuis près d'un siècle, les aménagements portuaires de la Loire, encore très visibles ou parfois discrets, constituent un patrimoine exceptionnel, marqueur de l'identité ligérienne, à protéger et mettre en valeur.
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Sainte Maxime, station balnéaire des années folles
Collectif
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 10 Novembre 2015
- 9782362191220
C'est avec l'arrivée du chemin de fer et l'aménagement de routes carrossables à la fin des années 1880 que Sainte-Maxime, située sur la rive nord du golfe de Saint-Tropez jusqu'alors sauvage et peu peuplée, commence à accueillir les villégiateurs. La station balnéaire connait son plein épanouissement après le premier conflit mondial, dans les années 1920, les Années folles. Petite station « élégante et gaie », centre de tourisme nautique et automobile, elle accueille essentiellement une clientèle aisée parisienne qui jouit de tous les équipements nécessaires, établissement de bains, casino, hôtels, dancings, cinéma.
Plus de 250 villas sont construites entre 1920 et 1939 sur les collines de Bellevue et le long de la côte à la Nartelle, la Garonnette, la Croisette. L'attrait pour Sainte-Maxime se poursuit dans les années 1950-1960. Il est toujours aussi vif.
Cet ouvrage retrace l'histoire de la station balnéaire de Sainte-Maxime. Il présente un panorama de formes architecturales, villas, immeubles ou hôtels de voyageurs, emblématiques de ce nouvel art de vivre, certaines ayant obtenu la reconnaissance du Label Patrimoine du XXe siècle. Il met également en lumière l'oeuvre d'architectes qui, venus d'ailleurs, se fixent à Sainte-Maxime où une forte demande jamais démentie leur assure une longue carrière. Ces créateurs contribuent par leur style à façonner l'image de la Côte d'Azur.
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Le lycée Gambetta de Tourcoing ; une histoire militante
Karine Girard
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 6 Octobre 2017
- 9782362191497
Pionnier de l'enseignement secondaire républicain dans les terres du Nord, le lycée Gambetta est construit par l'architecte Carlos Batteur en 1885 à Tourcoing, ville qui connaît alors un formidable essor industriel.
La municipalité impose un lycée laïque qui formera les enfants de la bourgeoisie locale aux fonctions d'encadrement dans l'industrie et le commerce. Depuis sa création, Gambetta est un des grands lycées de la métropole lilloise, y compris par sa taille : la monumentalité de ses 144 mètres de façade ne laisse pas indifférent !
Jusqu'en 2009, malgré l'augmentation constante du nombre d'élèves, deux guerres mondiales et les évolutions de la pédagogie, le lycée n'avait subi aucune modification. Une étude sur trois ans, basée sur de précieuses archives et documents anciens, a permis de mettre en lumière ce bâtiment emblématique de l'architecture rationaliste et hygiéniste du XIXe siècle. Organisé autour d'un plan en grille qui répond aux exigences pédagogiques de l'époque, il est riche de particularités dues à son statut de « lycée d'enseignement spécial ».
L'étude a permis la redécouverte des collections pédagogiques de physique et de sciences naturelles, et a révélé le caractère exceptionnel de l'ensemble de modèles en plâtre acquis dès 1885 pour enseigner le dessin, qui devraient être protégés au titre des monuments historiques.
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La vallée de la Brenne de Château-Renault à la Loire
Collectif
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 2 Mars 2018
- 9782362191596
La Brenne traverse, au nord-est du département d?Indre-et-Loire, neuf communes qui ont fait l?objet d?un inventaire précis de leur patrimoine : Auzouer-en-Touraine, Chançay, Château-Renault, Le Boulay, Neuillé-le-Lierre, Neuville-sur-Brenne, Reugny, Vernou-sur-Brenne et Villedômer.
De Château-Renault à la Loire, cet ouvrage propose une sélection soigneusement illustrée et commentée des édifices et des objets les plus significatifs. La ville de Château-Renault, qui s?est développée à partir du xie siècle au pied d?un éperon rocheux, s?est progressivement spécialisée dans la fabrication du cuir. Cette activité a connu son apogée à la fin du xixe siècle et a aujourd?hui disparu. Cependant la ville a conservé la mémoire de ce passé industriel dont témoignent les anciennes tanneries protégées au titre des monuments historiques. Le donjon de Château-Renault, les châteaux de Valmer à Chançay, de Jallanges à Vernou-sur-Brenne, de la Côte et de la Vallière à Reugny ainsi que de nombreux manoirs et demeures de qualité s?inscrivent au sein de ce territoire essentiellement rural.
L?agriculture et la viticulture (A.O.C. Vouvray) y occupent une place importante depuis plusieurs siècles et ont façonné le paysage.
Certaines fermes, dont les granges sont datées pour la première fois par dendrochronologie, remontent au xve siècle. Outre l?abbaye de Gâtines à Villedômer, neuf églises paroissiales et leur patrimoine mobilier ont été étudiés, livrant plusieurs pièces exceptionnelles comme le retable en pierre du xviie siècle de l?église du Boulay.
L?étude du mobilier civil public a également mis en évidence quelques ensembles inattendus tels que le fonds de la pharmacie Randon et celui du bar des sports à Château-Renault.
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L'eau retenue : les étangs de la Grande Brenne
Renaud Benarrous, Olivier Denux, Thierry Cantalupo
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 23 Juin 2023
- 9782493522115
La Grande Brenne, dans l'ouest du département de l'Indre, forme le territoire identitaire d'un Parc naturel régional et d'une zone humide d'importance internationale. À partir du Moyen Âge, son territoire se couvre d'un grand nombre de retenues d'eau au point de transformer durablement le paysage. Elle devient l'une des plus importantes régions européennes de pisciculture en étangs.
Cet ouvrage retrace l'histoire de ces aménagements, tous bâtis par l'homme et supports de pratiques inscrites au patrimoine culturel immatériel de la France. Il donne également, de façon synthétique, les raisons de ce mouvement de créations en le plaçant dans son contexte économique, institutionnel et environnemental.
L'étang brennou, souvent vanté pour la qualité de son patrimoine naturel, n'en demeure pas moins un élément remarquable et original du patrimoine culturel qui mérite d'être connu et reconnu sous toutes ses formes et ses usages, présents et passés : étang de pisciculture, réservoir d'énergie pour les usines, abreuvoir, plan d'eau de loisirs, conservatoire naturel...
Afin de rendre compte de cette diversité, cet ouvrage propose une sélection illustrée et commentée de ces constructions de l'eau. -
Vestige insigne de l'un des " plus beaux ensembles monastiques qui soient en France " selon Dom Anselme Dimier, l'abbaye de Noirlac est l'une des quatorze " soeurs " cisterciennes de l'ancien diocèse de Bourges, dans le Berry. Témoignant de l'essor prodigieux que le mouvement cistercien connaît sous l'égide de saint Bernard (1090-1153), l'abbaye de Noirlac, fondée en 1136, puise son origine et son sens au coeur de ce mouvement spirituel essentiel de l'Europe du Moyen Age. Ses différents bâtiments, homogènes, suivent les principes architecturaux et fonctionnels de l'ordre cistercien. Ayant traversé plus de huit siècles, transformée à un moment de son histoire, voire malmenée puis laissée à l'abandon, l'abbaye a connu au XXe siècle une véritable renaissance, grâce à un chantier de restauration tout autant exemplaire que considérable. Au cours de celui-ci, une commande exceptionnelle a vu le jour en 1975, qui aboutit à la réalisation et à la pose d'un cycle de 63 vitraux conçus par l'artiste français Jean-Pierre Raynaud, né en 1939. Cet ensemble de verrières, éminemment plastique, est considéré comme l'une des interventions contemporaines les plus réussies au sein d'un édifice ancien. L'ouvrage présente pour la première fois au lecteur une étude exhaustive des vitraux créés par Jean-Pierre Raynaud et fait un point complet sur la construction cistercienne, en suivant le fil de la visite du site. Les transformations opérées au me siècle, après que l'abbaye a été vendue à la Révolution et a accueilli une manufacture de porcelaine, sont également analysées, illustrées de documents photographiques d'époque.
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Les ateliers de vitraux Lorin à Chartres : Une famille, un métier, 1863-1972
Valérie Mauret-Cribellier, Thierry Cantalupo, Vanessa Lamorlette-Pingard
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 27 Juin 2025
- 9782493522337
L'atelier de vitraux Lorin a produit depuis 1863 plusieurs milliers d'oeuvres, non seulement autour de Chartres mais aussi en France et dans le monde entier (cathédrales de New York, de Vienne...).
La Maison Lorin est la plus ancienne entreprise de vitraux en France encore en activité dans ses locaux d'origine et le seul atelier de peintres-verriers actif dont les bâtiments sont protégés au titre des Monuments historiques. Ce qui confère ainsi un caractère exceptionnel à cet établissement, c'est la conservation combinée des bâtiments d'origine, du matériel lié au métier de peintre-verrier et d'une quantité extraordinaire d'archives, restées longtemps inaccessibles.
L'étude de ces trois volets, conduite par le service Patrimoine et Inventaire de la Région Centre-Val de Loire de 2019 à 2023, permet de restituer, dans cet ouvrage, l'histoire et l'activité d'une famille de peintres-verriers dont beaucoup de facettes demeuraient jusqu'ici ignorées.