Notre société est à la fois surinformée en flashes et « brèves », et sous-informée en réflexions et mises en perspective. Telle est la base de l'analyse de ce spécialiste des médias et de son propos sur la mal info. Au-delà de l'analyse, son livre propose des pistes pour une hygiène démocratique dans notre rapport aux médias. De la cure de jeûne médiatique aux -médias jardin-terrasses-, en passant par l'aspiration à coproduire l'information, il repère comment chacun de nous peut sortir de cette "mal info".
Qui sont ces hommes et ces femmes qui défendent parfois au risque de leur vie, les droits de l'Homme universellement reconnus ? Quels dangers encourent-ils chaque jour dans plus de 80 pays ? Par quels moyens cherche-t-on à neutraliser leur action ? Le rapport annuel de l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'homme (FIDH/OMCT) dresse un état des lieux pour répondre à ces interrogations et montrer comment en 2003 la situation s'est encore dégradée dans le monde. Dans cette livraison 2003, l'accent est mis sur la situation des défenseurs des droits de l'Homme dans le contexte de la campagne internationale contre le terrorisme, et sur l'enjeu que représentent les défenseurs des droits de l'Homme pour les Etats, tantôt exploités pour donner une image de façade démocratique auprès de la communauté internationale, tantôt discrédités et réprimés.
Partout dans le monde, il a été constaté en 2003 une aggravation de la situation des droits de l'homme liée à la campagne contre le terrorisme qui a eu des répercussions évidentes sur l'action et la répression des défenseurs des droits de l'Homme qui souvent représentent une voix dissidente. C'est aujourd'hui véritablement le droit à la diffusion de l'information qui est en jeu à une époque où il y a une grande contradiction entre les capacités techniques de communication et la tentation par les autorités de contrôler cette information. Plus que jamais une mobilisation est nécessaire pour permettre le travail des défenseurs à travers le monde et la naissance de véritables sociétés civiles (auxquelles sont consacrés d'amples passages de cet ouvrage). Un rapport saisissant.
FIDH (Fédération Internationale des droits de l'homme) et OMCT (organisation mondiale contre la torture).
Ce livre de vérité sur la hausse des prix vise à la fois à informer (éléments les plus objectifs
possible sur les évolutions de prix, indice officiel, BIPE/Leclerc, INSEE.) et à dénoncer l'usage des
moyennes qui mixent par exemple baisse du prix des ordinateurs et hausse de celui du pain,
locataires et propriétaires pour la charge du loyer rapporté à l'ensemble de la population.
Il analyse 100 produits de base : une baguette de pain, un petit noir au comptoir, une boite
d'allumettes, un livre de poche, un litre d'essence, une semaine au Club Med, un ticket de métro,
l'indice du CAC 40, les fournitures de rentrée scolaire, une heure de parking, une passe tarifée, un
bouquet de roses (7), la voiture la moins chère, une place de ciné... Il suggère à chacun d'étudier
« sa » hausse des prix en fonction de sa propre consommation, et d'en débattre avec ses amis.
Des illustrations et des citations viennent agrémenter l'ensemble, avec des rappels amusants : le
smig en 1968, par exemple, c'était combien ? Et Libé à son lancement oe
Derrière les discours péremptoires de nos gouvernants et les pressions des lobbies pour imposer leurs modes de production d'énergie, les auteurs nous font prendre conscience qu'il n'est pas possible de répondre au défi du changement climatique sans une politique très volontariste de maîtrise de l'énergie.
C'est d'abord dans nos façons d'envisager collectivement notre urbanisme, nos logements, nos modes de transports et de production, que se situent les marges de manoeuvre principales d'une politique énergétique responsable, solidaire et respectueuse de l'environnement, associant maîtrise de la demande d'énergie et diversification des sources d'énergie, en particulier renouvelables. Il est donc urgent d'inventer de nouvelles pratiques de démocratie participative au niveau local et territorial pour définir et mettre en oeuvre cette politique citoyenne.
La nuit urbaine n'est plus la période d'obscurité complète symbolisée par le couvre-feu et le repos social qui inspirait les artistes en quête de liberté, servait de refuge aux malfaiteurs et inquiétait le pouvoir. Progressivement les activités humaines s'y redéploient et recomposent un nouvel espace de travail et de loisirs. Colonisée par la lumière et les activités du jour, la nuit est devenue le théâtre de nouveaux conflits entre individus ou quartiers qui dorment, qui travaillent ou qui s'amusent. Dimension oubliée de la ville et champ de tensions central de notre société, la nuit a beaucoup de choses à dire au jour. Entre liberté et insécurité, le géographe propose d'investir la nuit urbaine, ses limites et ses rythmes. Il met en évidence les enjeux et tensions qui accompagnent la
conquête et s'interroge sur les opportunités et les enjeux : dans les villes européennes aussi on peut rêver de nuits plus belles que les jours.
en donne l'historique, des origines - il y a 10 000 ans - jusqu'aux gigantesques supermarchés
actuels. Clichés et approximations volent en éclats : surpopulation, climat et mauvaise mise en
valeur des sols ne sont pas responsables de la faim. Mais bien l'industrie agro-alimentaire
multinationale, le nouveau malthusianisme et le néo-colonialisme. Les programmes d'aide sont
sévèrement remis en question et de nouvelles modalités d'action sont proposées. C'est ainsi que
vous apprendrez que chacun de vous peut jouer un rôle utile, sans pour autant partir à
Ouagadoudou ou au Bangla Desh. Et qu'il faut se méfier terriblement des bons sentiments...