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Kirographaires
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Mais qu'est-ce qui a bien pu pousser le professeur Zonderland à inventer la troisième porte, cet étrange dispositif, qui permet de voyager vers des réalités alternatives ? Une course poursuite s'engage entre lui et Olofson, un enquêteur de la milice ; mais où les ménera-t-elle ? Vous le saurez en lisant ce roman de science-fiction drôle et distrayant.
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1er juin 2009, le vol AF 447 Rio-Paris disparaît au milieu de l'Atlantique. Que s'est-il passé ? Une nouvelle arme terroriste aurait-elle été utilisée à bord ? De multiples services d'espionnage sont sur les dents. L'enquête s'avère complexe. Dans les méandres du milieu aéronautique et des nouvelles technologies mises sur les marchés d'armes, l'auteur nous invite à parcourir le monde pour démasquer un ennemi particulièrement difficile à neutraliser. Un techno-thriller qui tient en haleine jusqu'à l'ultime dénouement.
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Léon Goubet, simple fils de paysan, avait une passion : le corps humain. Les difficiles conditions de vie engendrées par le tumulte de la seconde guerre mondiale, ainsi que la pauvreté de la campagne où il grandit, ne lui permirent pas d'entamer des études de médecine. Poussé à la fois par ses rêves d'enfant et une curiosité hors du commun, très jeune, il décida d'apprendre par lui-même ce qu'il ne pouvait étudier sur le banc d'une école. Il observait les gens, les choses, et il observait surtout son corps qui, pour lui, allait devenir son « laboratoire ». De santé fragile, la douleur était son pire ennemi. Encore enfant, au détour d'une conversation, il entendit parler de prouesses extraordinaires que certains hommes, là-bas, dans le lointain Orient, étaient capables de réaliser avec leur corps : des fakirs. Ces êtres merveilleux ne craignaient ni la douleur, ni la mort. Était-ce vraiment une réalité ou un simple conte des mille et une nuits ?
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Trop de tout Zoé, 14 ans et son frère Rocco, autiste âgé de 21 ans, vivent seuls dans une HLM parisienne avec leur mère, la fragile Linette. Cette dernière disparaît brusquement, laissant ses enfants livrés à eux-mêmes... Cependant, Zoé est futée. L'humour et le culot dont elle fera preuve lui permettront de tirer profit de rencontres peu banales. Son second couteau, Rocco, dont la perception du monde surprend, sera loin d'être aussi incapable qu'il n'y parait...
« Tout compte fait, Rocco avait été relativement sage. D'habitude Maman se chargeait du sale boulot. Elle disait que cela ne la dégoûtait pas. Que Rocco était encore son gros bébé. Zoé rigolait : son caca n'avait rien de crottes d'un nourrisson. Des étrons d'éléphanteau oui ! Heureusement il n'avait commis que la petite commission, pas de quoi se mettre à pleurer. Mais elle était à cran, sentant confusément monter une angoisse sourde et lancinante. Elle se souvint des recommandations de sa mère :
- Si je ne rentre pas comme prévu, tu n'ouvres à personne. Tu ne préviens ni les voisins, ni les flics, ni les pompiers, ni les services sociaux. À personne tu m'entends ? »
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Un verre qui assiste impuissant à la destruction d'une famille, un implant greffé au cerveau rendant les dépressifs insensibles, un homme pourri par l'avarice, un autre esclave des machines à sous, un homosexuel qui décide de faire son coming out, etc. Dix-sept nouvelles dans lesquelles on se retrouve face à des personnages qui doivent vivre ou résoudre un problème qui reflète bien les soucis de notre société actuelle. Certains prendront leur destin en main, d'autres non et connaîtront une fin tragique.
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Échec à la raison se lance dans une quête au plus profond de l'être humain afin de comprendre, de percer le mystère de cet être plein de contradictions. Il met en relief ses forces et ses faiblesses et analyse ses réactions devant l'inconnu, l'incommensurable... Chaque poème est une quête en soi, une quête vers la lumière, dans un style accessible, mélodique et enchanteur. Entre rêve et réalité, l'espoir paraît lointain et pourtant à portée. Aller de l'avant semble être la seule issue.
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Madeline Marcel-Torque est détective privée. C'est en tout cas ce qu'elle dit. Loseuse, imbue d'elle-même, elle maîtrise à la perfection la mauvaise foi. Et lorsqu'une affaire lui donne du fil à retordre, c'est forcément de la faute de son client. Spécialisée dans la révélation d'infidélité, elle va être confrontée pour la première fois à une affaire de disparition. Sur ce gros coup, elle va devoir se la jouer pro. À moins que ce ne soit pour impressionner le bel inspecteur Rouge qui traîne dans ses pattes. Aventure, suspense et humour sont au rendez-vous de ce roman qui saura vous tenir en haleine jusqu'à la dernière page. Et qui sait, peut-être allez-vous vraiment aimer la détestable Madeline Marcel-Torque.
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Les photographies s'animent en images « sautées » et émouvantes, tout droit sorties des films noir et blanc. Le vieux Paris renaît peu à peu à travers des silhouettes qui remontent du passé et dansent dans la tête. Des musiques, des lieux, des femmes, des parfums, des amours... Le dandy, le poète, vont ainsi dans Paris sur des vers et des toiles...
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Camille veut vivre passionnément, encore mieux qu'avant, vivre avec un appétit de géant et surtout vivre sans regret. Elle ne se taira pas ! Même si cela consiste à mettre ses pensées sur papier pour se battre. Je n'accepterai jamais de mourir de mon vivant par chagrin. Je préfère en faire des histoires en écrivant une histoire, oui je serai une emmerdeuse de première classe. Et zou, je laisserai Bob reprendre sa liberté, pour reconquérir la mienne. Pour cela, je prendrai exemple dans l'Autre Monde. Je m'arrangerai pour laisser le moins de place aux douleurs mortelles. Et jamais, je ne me rendrai muette comme Charlotte. Ça jamais ! Camille a 39 ans, femme moderne, elle jongle entre les mondes, son univers personnel et familial et son univers professionnel. C'est sa vie au quotidien, avec les enfants, les amis et un mari qui l'a quitte pour « reconstruire » sa vie avec une autre femme. En conséquence Camille commence à se pencher sur son passé et au suicide de sa mère. Sa vie professionnelle dans L'Autre Monde est un témoignage intime, ce sont les liens sincères avec ses patients et ses collègues d'un centre psychiatrique de Berlin où elle travaille depuis des années.
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Magalie aurait aimé vivre. Elle habitait la marge, la margelle, le bord du trou : il a suffi d'un pas, elle a glissé. Son quotidien rempli d'ombres menaçantes la meurtrissait tellement que, se faufilant dans son esprit, le seul recours, à ses yeux, est devenu la mort.
Ce récit, ce sont les ultimes moments vécus par nous tous avant de plonger véritablement dans le chaos. Je retrace les derniers jours de mon amie, mes derniers jours dans le lien avec ta maman, et je crois que tout cela que je voudrais mettre dans cette longue lettre que je t'ai promise, hier, c'est à la fois pour ne pas oublier, mais aussi, surtout, pour m'adresser, pas exclusivement à toi, aux autres également. À ceux qui ont connu Magalie, à ceux qui ont aimé quelqu'un qui s'est donné la mort. C'est à toi que cette lettre est destinée, Yohann, mais pas seulement. En France, le nombre de décès par suicide est supérieur à celui des accidents de la route.
J'ai respiré un grand coup, puis j'ai osé « Nous ne savons pas où elle est, à cette heure, mais si si elle est allée jusqu'au bout comme tu le penses, là tu n'es responsable de rien. » J'ai enfoncé le clou. « Tu n'es pas coupable. »
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Dans Étranges Attracteurs, c'est la géographie qui dessine les contours du désir. À travers des séjours à Paris, à Florence ou encore dans le Bade-Wurtemberg, les deux protagonistes essayent de se trouver eux-mêmes en suivant les traces des grands esprits qui les ont précédés. Mais leur quête se révèle vaine et le couple bascule alors dans un monde où l'empire des mots s'évanouit, où l'emprise du langage expire. Le voile de cette illusion qu'est la réalité est levé et le couple va au-delà du principe du plaisir.
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Les Nuits de Grâces regroupe quatre textes poétiques de l'auteur où, à travers un périple amoureux de trois femmes, il retrace l'errance des amours modernes. N'ayant jamais quitté sa Foi d'enfance, il cherche d'abord « La » Femme : qu'il trouve. Mais les graves séquelles psychologiques auxquels l'ont conduit le passage de la nature à l'égoïsme matérialiste de nos mondes, ont éprouvé sa conscience et entraînent la « Chute » de ce petit paradis de la première relation fusionnelle. Suit une fuite dans la quête des sens qui mène à la seconde Femme, promesse d'un retour aux sources de l'animalité. Nouvel échec. La troisième Femme rencontrée est alors l'occasion d'une prise de conscience fondamentale de la nécessité d'une élévation morale qui sépare : la parole écrite artistique de la relation et du dialogue amoureux, auquel elle nuit ; les préoccupations métaphysiques et esthétiques ; le plaisir sensuel et l'Amour, au moins dans sa propre Loi de vie. Le modèle de cet Amour universel et multiforme est donné dans le dernier texte, qui est aussi « une explication du Monde ».
Né au Gabon en 1980, Grégoire CABANNE a gardé de ce pays un amour sauvage de la nature et de l'homme pur, vierges de toute technologie et - presque - de toute agression commerciale. Rentré en France à l'âge de 8 ans, il y découvre la grande ville et la culture occidentales, et fait ses écoles d'humanités à Paris, où il se passionne notamment pour la Philosophie et la peinture d'inspiration religieuse. Il y travaille encore aujourd'hui.
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Non seulement la peinture a un corps mais elle est un corps. Elle s'incarne. Elle s'incarne en qui ? Une femme ? Un homme ? Un Dieu ? Pour Jacques Cauda, c'est une femme. Une femme vite nue, provocante et désirée. Le mot est lâché : désir ! Un mot qui plonge ses mains dans la boite de couleurs et dans celle de Pandore. Un mot politiquement incorrect à ne pas mettre entre toutes les mains. Sauf dans celles du peintre. Et du poète. Car, comme le disaient les Anciens, la peinture c'est comme la poésie. Ut pictura poesis. Ce sont deux fleurs. Deux fleurs du mal, évidemment. C'est dire quel bonheur !
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Ce recueil de poèmes néo-surréalistes, à la croisée de l'Oulipo et de l'avantgarde, dont le thème central est l'érotisme dans la passion charnelle et amoureuse, vous conduira dans un cocon de sensations au travers d'un prisme qui prend naissance dans le psychisme, puis qui s'abîme dans l'être et la chaire... jusque dans la mort. De ce fait, certains textes métaphysiques et romantiques font référence à une "poétique" plutôt cérébrale, tantôt écrits sous forme libre, automatique, tout en suivant une rythmique puisée dans le blues, tantôt pour se construire au fur et à mesure dans une musicalité s'inscrivant dans la musique classique et l'opéra, afin de s'amalgamer à la corporéité et à la jouissance. Ce cheminement précieux et complexe, exploité par des auteurs tels que Charles Duits, William Burroughs, Malcolm de Chazal ou Boris Vian, se déploie tant dans l'essence même du corps que dans ses sens tactiles et émotionnels, dans une gourmandise aphrodisiaque toujours croissante.
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Un homme seul dans une pièce qui rétrécit. Des souvenirs qui l'assaillent. Un grain de sable dans le complexe mécanisme de l'existence. Une erreur, une faute commise il y a longtemps, fortuitement, involontairement, et tout est dit, un mensonge, presque rien en fait, mais tout en même temps, aux conséquences dramatiques. Ne restent que les souvenirs et peut-être un espoir. Peut-être pas.
Situé entre nulle part, Manhattan, L'Amérique puritaine et conservatrice, et le Canada salvateur, Dialogue avec des ombres s'interroge sur ces lignes de l'ombre que l'on franchit sans les noter, sans même s'interroger mais qui marquent une vie et en l'occurrence celle d'Antonin Berlicht, qui "seul dans son antichambre, entre nulle part et nulle part, comme tous les autres humains, ne sait plus ce que réalité veut dire, il doit rêver, ou imaginer, il doit forcément être ailleurs".
Eric Tistounet, né en 1961, marié, deux enfants, vit à Genève, travaille à l'ONU dans le domaine des droits de l'homme, et lorsqu'il a le temps écrit, généralement entre 23 heures et 1 heure du matin.