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Le Drapeau Blanc
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Charles de Foucauld : Explorateur au Maroc ; Érmite au Sahara
René Bazin
- Le Drapeau Blanc
- 28 Mars 2024
- 9791093228396
« - J'ai trouvé depuis longtemps le moyen d'être heureux. » - Quel est-il ? » - C'est de se passer de joies. » « [L]e mot magnifique qu'avait dit l'abbé Huvelin : Notre-Seigneur a tellement pris la dernière place, que jamais personne n'a pu la lui ravir. Je crois pouvoir affirmer que tout le reste de la vie de Foucauld a été travaillé et modelé par le souvenir de Nazareth. » « La parole est beaucoup, mais l'exemple, l'amour, la prière, sont mille fois plus. » « Il disait : Ne rien demander, à moins de grande nécessité, est une maxime de sainte Thérèse que je cherche à mettre en pratique, et chaque fois que je le fais, je m'en trouve bien. » « La plus grande joie que m'auront donnée mes petits biens, ce sera de m'en défaire et de ne plus les avoir. » « Les obstacles sont en nous, bien plus que dans les circonstances extérieures et dans l'appareil de la vie. »
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Le procès de Tokyo : le plaidoyer du juge français pour l'innocence
Yuichiro Ooka
- Le Drapeau Blanc
- 28 Septembre 2023
- 9791093228334
Je n'oublierai jamais, j'en suis sûr, l'image de cette France dirigée par Jacques Chirac, qui fut la seule puissance de l'époque à résister fièrement face à l'Angleterre et aux Etats-unis, les Anglo-Saxons, qui se ruaient contre l'Irak. Je pense que je ne suis pas le seul dans le monde à considérer qu'entre la guerre en Ukraine et la présence de nombreux pays trouble-makers (semeurs de tempêtes), la France est un des rares pays sachant raison garder et jouer un rôle de trouble-shooter (conciliateur) au niveau international. Cette attitude se retrouve chez Henri Bernard, ce juge venu de France il y a 70 ans et qui, au procès de Tokyo, se fit remarquer pour n'avoir jamais hésité à affirmer que ce qui était évidemment faux était faux, et pour avoir résisté fermement et sans compromis à toutes les pressions. Il est impensable que ce jugement puisse être considéré comme juste (Henri BERNARD) L'AUTEUR Yuichiro Ooka est né à 1966 à Tokyo. Ses grands-parents ont longtemps vécu en France, près de Lyon, dans le domaine des vers à soie. Il a ainsi une partie de sa famille qui a fait souche en France, et il baigne dans la langue française depuis son enfance. Licencié de l'université de Keio (faculté de droit et sciences politiques), il a étudié un an à l'université de Lyon. Il travaille comme joumaliste à la télévision (NHK en 1991-1996 et TV-TOKYO depuis 1996).
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Il y a autant de manières de voir et de voyager qu'il y a de fantaisies, et de projets d'étude ou de plaisir, et de souvenirs même en chacun de nous. Tout ce qui change nos âmes change aussi nos yeux. En revoyant les choses, nous ne les retrouvons plus exactement les mêmes. L'intérêt qu'elles avaient hier ne ressemble point à celui qu'elles ont aujourd'hui. On croit recommencer un voyage, mais l'illusion tombe vite : on est allé dans le même pays, et c'est tout.
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La grande fiction ; l'Etat, cet imposteur
Hans-hermann Hoppe
- Le Drapeau Blanc
- 13 Octobre 2016
- 9791093228068
« L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde », écrivait déjà le député et penseur français Frédéric Bastiat (1801-1850) au beau milieu du xIxe siècle, en 1848, dans L'État. Ici, l'énergique universitaire Hans-Hermann Hoppe s'attache à détruire les mythes et légendes attachés à la notion d'État, se mettant au service de la vérité et de l'intégrité intellectuelle. Une lecture époustouflante, qui opérera à coup sûr plus d'une conversion en matière d'économie ou de philosophie ! Son analyse ne laisse aucun sujet de côté. Avec un humour très digne, le chercheur s'attaque à des thèmes très variés, comme la propriété (qu'elle soit publique, commune ou privée, avec la suprématie de cette dernière), l'immigration, l'intégration, la guerre, la monnaie, le rôle des intellectuels, la fonction des banques... Une promenade historique, politique, philosophique et économique qui nous apprendra de nombreuses choses. Hans-Hermann Hoppe est né en 1949 à Peine en Basse-Saxe. Il a étudié l'histoire, la sociologie et la philosophie à Sarrebruck et à Francfort. Il soutient brillamment sa thèse de doctorat en philosophie en 1974, sous la direction de Jürgen Habermas. Peu après, quittant l'École de Francfort, il se rapproche de l'école autrichienne et des thèses de Ludwig von Mises, devenant l'élève puis le collaborateur de Murray N. Rothbard à New York. Aujourd'hui, Hoppe est considéré comme le chef de file de cette même école autrichienne d'économie. De boursier de la Fondation allemande pour la recherche, il a ensuite enseigné dans des universités en Allemagne, à Baltimore, à Bologne, à Las Vegas et à l'institut Ludwig-von-Mises. Il vit actuellement à Istanbul. Il est l'un des fondateurs de la Property and Freedom Society.
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L'Eglise dans la tourmente ; histoire du 1er millénaire de l'Eglise
Roberto de Mattei
- Le Drapeau Blanc
- 12 Octobre 2017
- 9791093228099
Aujourd'hui, la barque de Pierre affronte des crises internes aussi bien que des persécutions sanglantes, notamment en Orient. Les papes successifs parlent volontiers d'affaiblissement de la foi, et le message de NotreDame de Fatima semble chaque jour plus actuel. Mais le combat de Satan contre l'Église n'est pas nouveau. Celleci a dû dès le départ s'établir par le martyre, avant de connaître des hérésies terribles et des compromissions odieuses, mais aussi de grandes manifestations de sainteté - comme le monachisme. Connaître l'histoire de l'Église aide à rester sur la voie droite dès lors que la tempête se déchaîne. La dimension naturelle du Corps mystique du Christ, liée à la fragilité des hommes, ne fait que rehausser l'éclat de sa dimension surnaturelle. Des premiers martyrs à la libération de Jérusalem, le professeur de Mattei nous invite en toute simplicité à mieux connaître les ombres et lumières qui ont marqué le premier millénaire de l'Église. Roberto de Mattei est né en 1948 à Rome. Historien, il a enseigné à l'Université européenne de Rome et à l'université de Cassino, où il a été titulaire de la chaire d'histoire moderne. Président de la fondation Lépante, il anime également la revue Radici Cristiane ainsi que les agences d'information Correspondance européenne et Corrispondenza romana. De 2004 à 2007 et de 2008 à 2011, il a été le vice-président de l'équivalent du CNRS en Italie. Enfin, entre 2002 et 2005, il a été conseiller du gouvernement italien pour les questions internationales.
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Pendant ces préparatifs, Claude s'était approché de l'aquarelle pendue près de la fenêtre. Elle représentait, à demi caché dans les roseaux d'un étang, un chasseur qui rabattait son arme après avoir tiré. le canon fumait encore. Un oiseau fuyait, déjà très loin, rasant la nappe claire de l'eau. - Tiens ! dit Claude, quel est cet oiseau bleu que le chasseur vient de manquer ? M. Maldonne se détourna vivement, sans prendre le temps de passer la dernière manche de sa redingote. - Bah ! répondit-il, peu importe ! des oiseaux bleus, il y en a de beaucoup d'espèces, des perruches, par exemple, des colibris... - Ce n'en est pas un, assurément. on dirait plutôt un canard ? Ne trouvez-vous pas ? - Venez, monsieur ! dit M. Maldonne en s'avançant et, légèrement embarrassé : la peinture ne doit pas avoir grand intérêt pour vous, c'est un souvenir, un cadeau d'ami... venez.
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L'hiver de l'Eglise après le concile vatican II
Cristina Siccardi
- Le Drapeau Blanc
- 11 Mai 2023
- 9791093228310
A qui irions-nous, Seigneur ? (Jn 6, 67). Au concile Vatican II, peut-être... ? Un demi-siècle a passé depuis le concile le plus étudié de l'histoire, qui est aussi le moins clair de toute l'Histoire : quels en sont les fruits ? Comment, au cours de ces décennies, les figures de l'évêque, du prêtre, du moine, du religieux, de la sÅ«ur, de l'enfant de chÅ«ur, du catéchiste se sont-elles transformées ? Que proposaient les schémas préparatoires au concile pour qu'on ait décidé de ne pas en tenir compte ? Le pape François et Benoît XVI ont cosigné l'encyclique Lumen fidei pour l'année de la foi. Mais qu'est-ce qu'avoir la foi, et qu'est-ce que cela implique ? Cet ouvrage offre des réponses historiques et spirituelles à ces interrogations.
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« Ce que je connaissais des Å«uvres de M. de Pereda m'avait appris qu'il était un grand artiste, un styliste achevé et un écrivain fécond à la fois. J'avais présente à l'esprit cette description d'un chêne-rouvre, par où débute El Sabor de la tierruca, et qui tient trois pages, des plus fortes qu'on puisse lire. En voyant l'homme, mon impression première s'affirmait. Oui, j'avais devant moi, et j'en ressentais pour lui une sorte de respect ému, un de ces esprits d'élite, faits pour voir, pour comprendre et pour révéler à lui-même le monde qui s'ignore, un de ceux, plus rares encore, qui, possédant cette richesse, n'en ont pas abusé. « - Je sais que vous êtes très aimé, lui dis-je. Vous vivez, dans ce cabinet de travail, au milieu de souvenirs de vos admirateurs. Il y en a qui sont un hommage bien délicat, et qui doivent vous toucher : ce grand tableau, par exemple ? Une scène de Sotileza, n'est-ce pas ? » - René Bazin, dans Terre d'Espagne (1894).
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La Chanson de Baudouin est une chanson de geste, directement inspirée de lÂ'illustre Chanson de Roland. De même que cette dernière, le présent poème est écrit en décasyllabes et découpé en laisses, usant du genre épique, du merveilleux chrétien et des thèmes propres à la chanson de geste médiévale.
LÂ'histoire de La Chanson de Baudouin débute là où sÂ'achève la Chanson de Roland. Devant la dépouille de son père Ganelon, traître qui causa la mort du preux Roland, Baudouin se lamente dÂ'avoir à porter un nom souillé par le déshonneur. Par lÂ'épreuve, un peu comme une ordalie, Baudouin devra reconquérir lÂ'honneur et devenir le meilleur des chevaliers, à la manière dÂ'un Yvain ou dÂ'un Perceval.
Cette épopée établit un équilibre entre la noblesse du nom et la noblesse du coeur. Dans quelle mesure lÂ'une supplanterait lÂ'autre ? À la lumière des exploits de chevalerie, il sÂ'agit dÂ'une réflexion plus large sur lÂ'héritage familial, lÂ'honneur ou encore la vertu. -
Humble amour : Donatienne. Aux Petites Soeurs. Le Raphaël de M. Prunelier. L'adjudant. Madame Dor. Les trois peines d'un rossignol
René Bazin
- Le Drapeau Blanc
- 23 Mai 2024
- 9791093228488
Humble amour, c'est un recueil de nouvelles, publié pour la première fois en 1894. Il comprend six pièces, de tailles variables : - « Donatienne » qui, associée à la nouvelle ultérieure « La fin de Donatienne », donnera lieu à la publication du roman du même titre , - « Aux Petites SÅ«urs » , - « Le Raphaël de M. Prunelier » , - « L'adjudant » , - « Madame Dor » , - et « Les trois peines d'un rossignol ». La plupart des histoires se passent en Bretagne.
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« Les réflexions que renferme ce livre voudraient s'offrir, non pas aux saints, qui ont Dieu tout près de leur cÅ«ur, mais aux âmes moins favorisées qui le cherchent encore, ou qui, par moments, croient le voir disparaître derrière les infortunes et les afflictions de la vie. Les cÅ«urs que la Foi emporte sur ses ailes n'ont besoin d'aucun autre secours , mais ceux qui ne sont soutenus que par leur propre vol, à tout instant se heurtent à une voûte obscure, et de là tombent dans la nuit. [...] « Du haut des clartés supérieures, les saints ont révélé le côté divin de la douleur. Il est peut-être utile aujourd'hui de la justifier, d'en montrer tous les avantages à notre esprit, présentement moins noble et plus attaché à lui-même. « [...] Les causes d'affliction se multiplient de nos jours, pendant que les organes débilités et les cÅ«urs, sans doute plus faibles, nous trouvent moins disposés à prendre un parti héroïque. » Préface à la 3e édition.
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La société traditionnelle et ses ennemis
José Miguel Gambra Gutierrez
- Le Drapeau Blanc
- 23 Mai 2024
- 9791093228471
Les temps modernes ont été le théâtre des guerres les plus sanglantes et les plus féroces de l'Histoire. Quoique revêtus de masques différents, leurs acteurs ont toujours été les mêmes, le libéralisme et le totalitarisme, s'affrontant impitoyablement sur la base de préjugés philosophiques communs que tous deux partagent. L'un et l'autre, en plus d'éclabousser de sang l'Histoire, réduisent l'existence humaine - individuelle aussi bien que collective - à la plus malheureuse des servitudes : par principe dans le cas du totalitarisme, par conséquence de facto inévitable dans celui du libéralisme. Voilà, en quelques mots, le diagnostic traditionaliste au sujet de la modernité. Les pages de ce livre démêlent les prémisses communes de ce qui n'est en réalité qu'une gigantesque guerre intestine entre deux frères redevables de la même idéologie. Son approche ne relève cependant pas de la critique formelle, abstraite, externe du style moderne...
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Le mousquetaire noir
Jérôme Arnauld des lions, Diane Arnauld Des Lions
- Le Drapeau Blanc
- 15 Juin 2023
- 9791093228419
Par une belle journée estivale de l'an de grâce 1760, quatre garçons jouent aux mousquetaires dans le parc d'une vieille demeure saintongeaise. De ces jeux d'enfance naîtra la vocation de l'un d'entre eux, Alexis de Sarent. Cavalier émérite, il servira pendant de nombreuses années dans la Deuxième Compagnie des Mousquetaires du Roi, les Mousquetaires noirs, suivant ainsi le Roi et la famille royale dans leurs lieux de villégiature les plus prestigieux. Amené à prendre une décision dans des circonstances difficiles, il rentre sur ses terres où il devra affronter, en famille et avec ses amis d'enfance, la période révolutionnaire avec ses multiples dangers jusqu'alors inconnus. Inspiré de faits réels, ce récit nous fait découvrir une face peu connue de notre histoire.
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En poésie, et l'on en pourra juger par les extraits que nous donnons plus loin, M. Bazin a la souplesse du rythme, la richesse et la primesautière aisance de la rime, la limpidité de la pensée. Il ne vise pas aux grands effets, il ne drape point sa tirade dans les amples replis d'une période fastueuse, il ne tient pas à être coloriste, à brillanter son style. Il veut avant tout être simple, et cette simplicité, si rare aujourd'hui, a chez lui une délicieuse suavité, ses légendes sont admirables de ton, de naïveté, elles traduisent, sans pastiche, les compositions, si délicates en leur ingénuité, des maîtres flamands du XVe siècle, des Van Eyck, si purs dans leurs variétés de nuance, de Memling, si correct et si élégant (Charles Simond).
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La campagne royale : un manifeste royaliste pour le XXIe siècle
Paul de Lacvivier
- Le Drapeau Blanc
- Collection De La Legitimite
- 28 Septembre 2023
- 9791093228433
La Campagne royale. Un manifeste royaliste pour le XXIe siècle prolonge et complète une série d'études, d'articles et d'appels initialement parus sur le média en ligne légitimiste Vexilla Galliæ. S'inscrivant dans les meilleures traditions et dans la philosophie politique classique, il s'agit d'une (re)mise au point quant à la situation de l'esprit royal dans la France décadente de ce début de troisième millénaire. Toutes les âmes droites et toutes les bonnes volontés ne pourront lire qu'avec le plus grand intérêt ces pages écrites avec une verve toute catholique pour nous inviter à la conversion, à la contemplation, à la réflexion... et bien sûr à l'action, chacun à notre niveau..
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Un homme d'oeuvres : Ferdinand-Jacques Hervé-Bazin (1847-1889)
René Bazin
- Le Drapeau Blanc
- 9 Octobre 2024
- 9791093228532
Vie édifiante écrite par René Bazin au sujet de son beau-frère Ferdinand Hervé-Bazin. «Il nÂ'est pas de spectacle plus salutaire et de leçon plus éloquente que la vie dÂ'un homme de bien. » « Aller au-devant du nécessaire, mais avoir horreur du luxe. [...] Le mot vie nÂ'a quÂ'un synonyme, cÂ'est le mot sacrifice. » « Oui, le chef de famille exerce un sacerdoce , cÂ'est lui qui doit guider sa femme et ses enfants, leur expliquer ce qui leur est obscure, leur montrer le sens des commandements divins, les éclairer et leur donner lÂ'exemple. CÂ'est entre ses mains que tout est déposé, jusquÂ'au bonheur. » « Ceux qui ont eu le bonheur de vivre au milieu de nombreux enfants, savent la joie qui se dégage dÂ'eux, et monte au ciel comme un parfum dont on est enveloppé. » « Le grand secret de la vie est de chercher son devoir dans toutes les difficultés. Si lÂ'on se trompe, on est de bonne foi, et Dieu ne retire pas sa bénédiction.. »
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Le Canada, l'Amérique : pourquoi partir, pourquoi fuir quand on a tout ce qu'il y a de désirable et de bon sur place, en Anjou ? Faisant parler sa terre natale, l'Anjou, où l'intrigue de Ma tante Giron se déroule, René Bazin met en scène des maisons nobles enracinées dans leur province tout comme des familles paysannes pétries de vertus. Amour, honneur, qualités chevaleresques et ancienne : tout y est dans ce roman édifiant, qui plaira aux anciens aussi bien qu'aux plus jeunes. L'air de la campagne angevine, de ses métairies et de ses gentilhommières, de ses chasses et de ses pêches, de ses vieilles familles humbles ou nanties, rafraîchira le lecteur au fil des pages. Le génie de l'écrivain rend la moindre scène palpitante, c'est toute la patte de René Bazin. Le second ouvrage de René Bazin !
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« Madame LÂ'Héréec, ne voulant pas travailler ce soir-là, avait pris une plume, et sÂ'était mise à repasser à lÂ'encre de Chine des parties à demi effacées du dessin, pour occuper lÂ'activité de ses mains adroites et fines. Elle faisait deux ou trois traits, à petits coups, et se renversait en arrière, pour juger de lÂ'effet. Simone lisait, les paupières baissées, sans hâte, marquant dÂ'un sourire aussitôt effacé des passages qui lui plaisaient. Pauvre madame Corentine LÂ'Héréec ! ceux qui lÂ'avaient vue autrefois lÂ'auraient facilement reconnue. Elle avait à peine vieilli : toujours le même teint de blonde, la même mine chiffonnée, dont lÂ'expression naturelle était le rire, les lèvres minces, mobiles sur de petites dents blanches, le nez court, et ces jolis yeux bleus, peu profonds, mais si vivants ! CÂ'étaient les mêmes cheveux ondés, de couleur cendrée, presque trop abondants, quÂ'elle tordait et attachait très bas sur la nuque. »
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En 1917, Notre-Dame apparaissait à Fatima, au Portugal. Le présent ouvrage fait le point sur ces événements majeurs.
En plus de présenter pas à pas le récit des apparitions et de leur réception dans un style aussi limpide que le discours est complet, l'auteur présente au public français deux grands faits qu'il ignore bien souvent.
Le premier est l'annonce par la Vierge Marie elle-même des apparitions de Fatima, bien avant le début du XXe siècle. Le second est le lien privilégié existant entre la bourgade de Fatima et la maison de Savoie, laquelle constitue vraisemblablement la famille souveraine européenne ayant compté le plus de saints, bienheureux et vénérables.
Enfin, le secret de Fatima est évoqué, et il est mis en perspective avec d'autres messages de Marie au sujet de la véritable passion que souffre l'Église en notre époque postmoderne. L'essayiste se transforme en investigatrice pour démêler le faux du vrai dans toutes les rumeurs qui peuvent courir sur cette question sensible.
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La longue nouvelle d'ouverture « Le Guide de l'empereur », qui a donné son titre à tout l'ouvrage, se passe principalement à Toul, puis à Strasbourg, dans un milieu militaire, entre la guerre de 1870 et celle de 1914, inaugurant ainsi un nouveau thème important dans l'Å«uvre générale de René Bazin. Suivent d'autres nouvelles où s'épanouit toujours le style de leur auteur, tantôt dans le comique tantôt dans le triste : « Le soldat Fréminet », « La coiffe blanche », « Le nouveau bail », « La source », « La mère Chaussée », « Le maître maçon Pignechatte », « Trois arbres », « Sur le tard », « Les gourmets du Bugey », « Le Pin-Sauvage », « Miss Ellen », « Le moulin de Bienluivient », « Les yeux tristes » et, pour finir le recueil, « Le petit de treize ans ».
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M'y voici, en terre d'Espagne. Ne vous étonnez pas, mon ami, si je ne débute par aucune considération générale. Je ne connais rien du pays - si ce n'est la petite Fontarabie, qui dort dans son armure ancienne -, ni rien des gens. Je n'ai, de plus, fait aucun plan, aucun projet, sauf de bien voir. Et je vous dirai, au jour le jour, ce que j'aurai visité le matin, entendu l'après-midi, rêvé le soir en prenant mes notes. S'il s'en dégage quelque jugement, ce sont les choses mêmes qui parleront , car, parmi mes bagages, je n'emporte aucun préjugé, aucun souvenir bon ou fâcheux, pas même une part d'action de vingt pesetas, qui m'engage, pour ou contre, dans les affaires d'Espagne.
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« Tantôt il frappait avec l´index la pièce à conviction, tantôt il me désignait en se détournant à moitié, et je devinais, sans rien entendre, toute l´âpreté des termes dont il usait contre moi. Le conservateur me parut ému. Je me sentais rougir. Il doit y avoir, pensais-je, une loi contre les taches d´encre, un décret, un règlement, quelque chose qui protège l´incunable. Et la sanction doit être terrible, puisque ce sont des savants qui l´ont faite : l´expulsion sans doute, en outre de l´amende, une amende énorme. Ils sont en train de me dévaliser là-bas. Ce cahier qu´ils compulsent est évidemment le catalogue de la vente où ce trésor fut acheté. Je vais rembourser l´incunable. Ô mon oncle Mouillard ! J´en étais là de mes tristes pensées, lorsqu´un garçon de salle, que je n´avais pas vu s´approcher, me toucha l´épaule : ? M. le conservateur vous demande. Je me levai, et j´allai. Le terrible lecteur avait regagné sa place. [...] »
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Credo et programme du parti carliste
Peyrolon Manuel, Polo Manuel
- Le Drapeau Blanc
- Traditions Hispanique
- 28 Septembre 2023
- 9791093228464
L'Espagne, pauvre et malheureuse, a besoin [...] de quatre régénérations plus encore que du pain dont on se nourrit, car les sociétés et les individus ne vivent pas seulement de pain. Ces quatre régénérations sont : la régénération religieuse, la régénération politique, la régénération sociale et la régénération monarchique. Or, le parti carliste est le seul qui ait la volonté suffisante pour réaliser les quatre régénérations susmentionnées, comme nous le verrons en étudiant la question à ce quadruple point de vue. Traduction de Philippe de Lacvivier
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Pauvre France ! J'aime et j'aimerai toujours la France, elle est imprimée dans mon cÅ«ur. Je prie tous les jours pour elle ! Cependant je dois lui dire la vérité. Ce qui afflige votre pays, ce qui l'empêche d'obtenir les bénédictions, c'est le mélange ou plutôt la mixtion de principes contradictoires. Ainsi s'exprimait en 1871 le pape Pie IX devant une députation française, pour son 25e anniversaire de pontificat, à un moment où la France souffrait de grands malheurs. Après avoir cité ce souverain pontife, Antoine Blanc de Saint-Bonnet écrivait dans La Légitimité : une première concession de principe à la Révolution appelle celle-ci tout entière ..., le vrai danger ...est dans le commencement de l'erreur.