Depuis la fin du XIXe siècle, la famille soutient (idéalement) le développement personnel de chacun de ses membres, tout en contribuant à la reproduction des inégalités sociales. Dans cette 7e édition actualisée, ce long processus est schématisé en trois étapes :
- Jusqu'aux années 1960, la famille moderne un s'est imposée avec le mariage amoureux, une grande division du travail entre les sexes, le repli sur le bonheur familial, et le soutien de l'État-providence.
- À partir des années 1960, la famille moderne deux est apparue, avec le droit au divorce, la reconnaissance de nouvelles formes familiales, l'individualisation croissante de la femme et de l'enfant, ainsi que le maintien de la domination masculine visible dans les violences conjugales et du primat de l'engagement professionnel des hommes.
- Depuis le XXIe siècle, naissent des familles modernes trois, caractérisées par une critique du couple hétérosexuel, une déconnexion entre vie conjugale et vie parentale, une ouverture à de nouveaux membres (amis, animaux familiers).
Cet ouvrage répond à deux questions indissociables : à quoi servent les enquêtes par questionnaire ? Comment produire de « bons chiffres » ?
Grâce à de nombreuses enquêtes, il permet d'acquérir une double compétence : d'une part, celle de la sociologie explicative, avec la recherche des déterminants sociaux des comportements ; d'autre part, celle des règles de la formulation des questions, le choix de l'échantillon, le codage et surtout les principes de lecture des tableaux statistiques. Tous ces actes mêlent réflexion théorique sur l'objet étudié et décision empirique. Et ce sont ces allers et retours entre les deux niveaux qui forment le raisonnement sociologique.
Réactualisé dans cette 5e édition, l'ouvrage s'adresse aux étudiants en sciences sociales, aux chargés d'études, aux travailleurs sociaux et aux cadres des collectivités locales.
Malgré le féminisme, malgré une apparente évolution des mentalités, une évidente inégalité persiste entre hommes et femmes dans la répartition des tâches ménagères. Maintien de la domination masculine ? Intériorisation séculaire par les femmes de leur « rôle » d'âme du foyer ? Dans cet ouvrage fondé sur des enquêtes de terrain d'une grande richesse, les auteurs analysent avec minutie les liens entre inégalités et injustice ménagère, dissipant au passage les explications toutes faites. Au-delà d'un mécontentement sous-jacent, les femmes « justifient », voire revendiquent cette distribution inégalitaire du travail domestique, pouvant aller jusqu'à rejeter le contrôle masculin sur ce territoire de leur quotidien, tout en demandant alors d'autres preuves d'attention. Comment dès lors lutter contre l'injustice ménagère ?
François de Singly répond aux détracteurs de l'individualisme. Souvent on pense l'individualisme comme le règne de la concurrence généralisée, de la guerre de tous contre tous, et du libéralisme économique. C'est oublier que l'individualisme occidental est tout autre chose: avoir, par exemple, le droit d'aimer quelqu'un sans intervention familiale, participer à une élection démocratique et aux décisions concernant sa vie... Certes, cette liberté exige des conditions sociales particulières que ce livre étudie:
L'individu doit avoir les moyens de devenir lui-même et il ne doit pas subir de discrimination. Alors, l'individualisme devient un humanisme.
Aujourd'hui en France, les trois quarts des séparations et des divorces sont demandés par les femmes. Pour la première fois, un sociologue s'empare de ce fait de société, en analysant le récit de femmes qui ont rompu.
Il découvre que la séparation n'est pas seulement une expérience de désenchantement et d'épreuves à franchir. Certaines femmes se détachent pour survivre (mieux vaut divorcer que périr dans le couple), d'autres veulent passer à autre chose dans une logique de progression individuelle. Et puis il y a celles qui ne veulent plus porter le couple, jugeant que leur conjoint ne l'a pas assez investi. Si l'on se sépare comme on a vécu ensemble, on se sépare, aussi, pour vivre différemment, pour se trouver et s'accomplir.Professeur de sociologie à Paris 5, François de Singly a publié de nombreux ouvrages. Dans la collection Pluriel sont parus Les adonaissants, L'injustice ménagère, Comment aider l'enfant à devenir lui-même ? et Les uns avec les autres.
Oui, la famille a profondément changé : terminés, les schémas traditionnels de l'homme tout-puissant et de la femme qui obéit. Place à l'écoute et à la construction de l'identité personnelle au sein de la sphère conjugale, mais aussi dans la relation parent/enfant. Quelle différence y a-t-il entre un époux «Pygmalion» et un époux «Gentleman» ? Quels sont les éléments indispensables à l'épanouissement d'un enfant ? Comment préserver son intimité au sein d'une vie de famille ?
C'est à ces questions - et à beaucoup d'autres - que le sociologue François de Singly répond judicieusement dans cet ouvrage stimulant et vivant, dédié à ceux qui souhaitent rétablir le bon équilibre entre soi et les autres.
Professeur de sociologie à Paris-V, François de Singly a publié de nombreux ouvrages, notamment, dans la collection « Pluriel », L'Injustice ménagère et Les Uns avec les autres.François de Singly s'insurge ici contre les propos éducatifs tenus par certains experts, psychologues ou psychanalystes, qui fustigent l'éducation libérale au nom d'une séparation stricte des rôles entre parents et enfants, d'une restauration d'une autorité sans partage et sans explications, d'une conception unilatérale de la transmission et de l'obéissance.À ces injonctions, relayées avec ferveur dans les médias, l'auteur oppose ce qu'il appelle plaisamment le rôle du « parent voyagiste », qui accompagne le voyage de l'enfant vers l'âge adulte. La plupart des parents ne sont pas dépourvus de ressources dans cette tâche, qui reste la tâche fondamentale de toute éducation : conduire l'enfant à l'autonomie.
A quoi servent les enquêtes par questionnaire ? Comment produire de « bons chiffres » ? Grâce à de nombreuses enquêtes, cet ouvrage permet d'acquérir une double compétence : d'une part, celle de la sociologie explicative, avec la recherche des déterminants sociaux des comportements ; d'autre part, celle des règles de la formulation des questions, le choix de l'échantillon, le codage et surtout les principes de lecture des tableaux statistiques. Tous ces actes mêlent réflexion théorique sur l'objet étudié et décision empirique. Et ce sont ces allers et retours entre les deux niveaux qui forment le raisonnement sociologique. Cette 4e édition remaniée intègre de récentes enquêtes.
Depuis la fin du XIXe siècle, la famille s'est transformée en permettant à chacun de ses membres d'avoir une identité de plus en plus personnelle, reconnue par ses proches, et dans une ambiance idéalement affective. Schématiquement les changements se sont déroulés en deux temps.
Lors de la première modernité jusqu'aux années 1960, se sont imposés l'évidence du mariage amoureux, une grande division du travail entre les sexes, le repli sur le bonheur familial, et le soutien de l'État-providence.
Avec la seconde modernité, sont apparus le droit au divorce et à la séparation, l'apparition de nouvelles formes familiales, le succès des normes psychologiques, le processus d'individualisation de la femme et de l'enfant, le déclin de la norme hétérosexuelle. En conséquence, des tensions naissent entre les exigences du maintien de la vie commune et celles de la défense de soi pour chacun de ses membres. Dans cette 6e édition, revue et refondue, de cet ouvrage, sont décrites les manières dont la famille est réinventée.
Après l'Autonomie et l'indépendance obtenues par les femmes à partir des années 1960, le mouvement d'individualisation qui travaille nos sociétés s'étend désormais aux enfants. L'enfant est reconnu comme une personne «à part entière», ainsi que l'établit la Convention des droits de l'enfant de 1989. En tant qu'individu, il jouit de droits comparables à ceux des adultes; mais, puisqu'il est encore en formation, il doit aussi bénéficier de droits spécifiques et notamment de protection. Il y a donc à la fois une égalité de statuts et une différenciation de positions entre les adultes et les enfants, ce qui renouvelle considérablement les questions du rôle de la famille, de l'autorité, de l'éducation.
Ce livre met en évidence le sens positif de cette individualisation de l'enfant. Il ne s'agit ni de confondre les places de l'enfant et de l'adulte, ni de mettre l'enfant au-dessus en le considérant comme le chef de la famille ou le roi de l'école. Des spécialistes venant du droit, de la philosophie, de la psychologie, de la psychanalyse et de la sociologie analysent cette tension entre l'affirmation d'une égalité de tous les individus, quel que soit leur âge, et le soin porté aux enfants en tant que «petits».
François de Singly
Professeur de sociologie à Paris-V, François de Singly a publié de nombreux ouvrages, notamment, dans la collection « Pluriel », L'Injustice ménagère et Comment aider l'enfant à devenir lui-même ?L'individualisme contemporain, souvent décrié, est aussi souvent considéré comme le responsable de la crise de la transmission et de celle des repères, et accusé de remettre en cause le lien social. On cherche alors des remèdes visant à contrer cet individualisme, et à le soumettre à des autorités supérieures.Dans cet ouvrage, François de Singly fait au contraire le pari que l'individualisme peut permettre de construire un lien social plus souple, plus respectueux des personnes, parce qu'il organise leur liaison volontaire, et une nouvelle capacité de vivre ensemble.
Le lien familial en crise ? Incontestablement. Cela s'est fait progressivement, conséquence de l'amour instable et de la transformation du mariage. L'institution matrimoniale est devenue contrat, le lien électif un idéal. Désormais, la cellule de base n'est plus la famille, mais l'individu. Sociologue, François de Singly retrace, à grands traits, l'histoire de la famille en Europe pour comprendre les raisons de cette " crise familiale " - inévitable à moins de renoncer à la liberté de choisir son conjoint, au divorce par consentement mutuel, et de revenir au modèle stable de la famille " bourgeoise " (mais hypocrite). Elle traduit un progrès pour les hommes et les femmes qui peuvent mieux maîtriser leur vie privée. Reste à limiter les effets négatifs de cet accroissement des libertés individuelles, notamment par le jeu des politiques sociales.
Depuis la fin du XIXe siècle, la famille s'est transformée en permettant à chacun de ses membres d'avoir une identité de plus en plus personnelle, reconnue par ses proches, et dans une ambiance idéalement affective. Schématiquement les changements se sont déroulés en deux temps. Lors de la première modernité jusqu'aux années 1960, se sont imposés l'évidence du mariage amoureux, une grande division du travail entre les sexes, le repli sur le bonheur familial, et le soutien de l'Etat-Providence.
Avec la seconde modernité, sont apparus le droit au divorce et à la séparation, l'apparition de nouvelles formes familiales, le succès des normes psychologiques, le processus d'individualisation de la femme et de l'enfant, le déclin de la norme hétérosexuelle. En conséquence, prise entre les exigences de la vie commune du groupe et celle de la vie personnelle pour chacun de ses membres, la famille est soumise à des tensions qui sont analysées dans la 5e édition entièrement refondue de cet ouvrage.
Les trois quarts des séparations et des divorces sont demandés par les femmes.
Pour la première fois, un sociologue s´empare de ce fait de société, en analysant le récit des femmes qui ont rompu. Il découvre que la séparation n´est pas seulement une expérience de désenchantement et d´épreuves à franchir. Aussi douloureuse soit-elle, elle apparaît aussi comme une étape par laquelle la femme moderne s´affranchit. Cette émancipation revêt plusieurs formes. Certaines femmes se détachent pour survivre (mieux vaut divorcer que périr dans le couple), d´autres veulent passer à autre chose dans une logique de progression individuelle. Et puis il y a celles qui ne veulent plus porter le couple, jugeant que leur conjoint ne l´a pas assez investi.
À chacune sa formule de séparation pourrait-on penser. Mais par un habile jeu de miroir, François de Singly nous présente l´expérience de la rupture comme le reflet de la vie conjugale : on se sépare comme on a vécu ensemble. Et on se sépare, aussi, pour vivre différemment, pour se trouver et s´accomplir.
François de Singly est sociologue, professeur à l´université Paris Descartes. Il a écrit de nombreux livres sur le couple et la famille.
Dans un couple s'affirme aujourd'hui la nécessité d'une des fonctions centrales de la vie commune: apprendre le respect mutuel.
Car il ne s'agit plus seulement de vivre ensemble mais aussi d'être libres ensemble, donc de trouver l'équilibre entre le maintien d'une vie personnelle et d'une vie conjugale. L'individualisme peut mener à l'atomisation de la société - chacun se repliant sur soi - si la vie commune, vécue sous le mode de la contrainte, empêche l'épanouissement. Il s'agit donc de résoudre cette tension éternelle entre l'individuel et le collectif.
S'appuyant sur des enquêtes menées auprès de jeunes adultes, de couples, de personnes âgées, d'enfants et d'adolescents, Libres ensemble montre comment les personnes vivant en couple, en famille, en collectivité mènent une "double vie" faite de temps personnel et de temps partagé. Chacun se retrouvant ainsi à la fois "seul" et "avec".
Ce volume répond à deux questions indissociables : à quoi servent les enquêtes par questionnaire ? Comment produire de « bons chiffres » ? Grâce à de nombreuses enquêtes, il permet d'acquérir une double compétence : d'une part, celle de la sociologie explicative, avec la recherche des déterminants sociaux des comportements ; d'autre part, celle des règles de la formulation des questions, le choix de l'échantillon, le codage et surtout les principes de lecture des tableaux statistiques.
Tous ces actes mêlent réflexion théorique sur l'objet étudié et décision empirique. Et ce sont ces allers et retours entre les deux niveaux qui forment le raisonnement sociologique. Cette 3e édition remaniée intègre de récentes enquêtes et s'adresse aux étudiants en sciences sociales, aux chargés d'études, aux travailleurs sociaux et aux cadres des collectivités locales.
Ce volume répond à deux questions indissociables: à quoi servent les enquêtes par questionnaireoe Comment produire de "bons chiffres"oe Grâce à de nombreuses enquêtes, il permet d'acquérir une double compétence: d'une part, celle de la sociologie explicative, avec la recherche des déterminants sociaux des comportements; d'autre part, celle des règles de la formulation des questions, le choix de l'échantillon, le codage, et surtout les principes de lecture des tableaux statistiques. Tous ces actes mêlent réflexion théorique sur l'objet étudié et décision empirique. Et ce sont ces allers et retours entre les deux niveaux qui forment le raisonnement sociologique. Cette édition entièrement revue, illustrée d'enquêtes récentes, s'adresse plus particulièrement aux étudiants en sciences sociales, mais également aux chargés d'études, aux travailleurs sociaux, aux cadres des collectivités locales.
Réalisé à partir de nombreuses enquêtes, ce livre traite du prix social et culturel de la vie conjugale pour les femmes. La gestion des richesses scolaires de la femme est transformée après la formation de son couple. Même lorsque la femme a une activité professionnelle, les attentes de sa famille ou de son employeur la conduisent à investir moins que son mari ou son compagnon dans sa carrière. Elle subit une dévaluation de sa fortune, qui est masquée par l'existence d'un pot commun des ressources monétaires et sociales de son ménage. Après coup - au moment de la désunion ou du veuvage -, la femme paye ou perçoit le prix de son engagement conjugal. Les années 1970-1990 ont été le temps de nombreux changements dans les affaires privées en France, avec la croissance du divorce, de la cohabitation, du travail salarié des femmes. Si les contours de la famille contemporaine sont devenus fluctuants, s'il y a une augmentation de l'autonomie féminine, une chose résiste, malgré tout, à l'usure du temps : l'inégalité des hommes et des femmes. Le bilan réactualisé montre que le prix de la vie conjugale et de la vie familiale demeure plus élevé pour les femmes que pour les hommes.
Depuis la fin du XIXe siècle, la famille s'est transformée, en se resserrant sur elle-même et en permettant à chacun de ses membres d'avoir une identité de plus en plus personnelle. Schématiquement les changements se sont déroulés en deux temps. Lors de la première modernité jusqu'aux années 1960, se sont imposés l'évidence du mariage amoureux, une grande division du travail entre les sexes, le repli sur le bonheur familial, et le soutien de l'État-Providence. Avec la seconde modernité, sont apparus l'instabilité conjugale, le pluralisme des formes familiales, la montée des normes psychologiques, la force du processus d'individualisation (de la femme, de l'enfant). En conséquence, pris entre les exigences de la vie commune et celle des individus, petits ou grands, la famille est soumise à des tensions qui sont analysées dans la 4e édition entièrement refondue de cet ouvrage..
Philosophie, économie, histoire, sociologie, littérature, histoire de l'art, psychanalyse ... autant de sciences humaines qui délimitent les champs du savoir. Autant de disciplines fondamentales présentes de bout en bout dans la collection "Quadrige", à travers les plus grands auteurs, les plus grands titres, les plus grands textes. Quadrige : des ouvrages d'hier et d'aujourd'hui qui sont aussi des textes pour demain.
La collection se divise en quatre sections : -- Références (dictionnaires, histoire générale ...) jaune pantone 116 -- Textes (Bachelard, Bergson, Durkheim ...) rouge 2718 -- Essais (Laplanche, Levinas ...) bleu 2728 -- Manuels (Ellul, Denis ...) vert green c .
Depuis trente ans, « la crise » - des repères, de la transmission, des identités, de la raison ; bref du lien social - est devenue un discours lancinant, dépourvu d'effets sur l'évolution de la société.
Les remèdes anti-crise proposés ne sont pas satisfaisants. le retour à l'âge d'or de la république est impossible : les individus d'aujourd'hui refusent d'être traités seulement comme des citoyens uniformes. l' « universalisme abstrait » est mort. mais il ne peut être remplacé par le « communautarisme » qui condamne les individus à rester dans leur groupe, leur communauté d'origine, s'opposant ainsi à leur liberté de s'affilier et de se désaffilier.
Il est temps de dessiner un nouvel idéal du lien social, combinant la liberté de chacun et le respect mutuel, reposant sur une autre forme de civilité. un « nous » qui sache respecter les « je » dans leur liberté et dans leur identité complexe. un lien qui sache unir, sans trop serrer.
C'est l'ambition de ce livre, écrit par françois de singly.
Directeur du centre de recherches sur les liens sociaux (cnrs-université de paris v), françois de singly, professeur de sociologie, a publié notamment libres ensemble (2000), le soi, le couple et la famille (1996), fortune et infortune de la femme mariée (1987).
Avant-propos : la chèvre de monsieur seguin. la crise de la transmission. comment lier ensemble des individus émancipés oe la crise de la stabilité. comment lier ensemble des individus dont l'identité est fluide oe la crise des normes. comment lier ensemble des individus peu obéissants oe la crise de la raison. comment lier des individus qui veulent préserver leur intérêt et leur affect ?
"Ce livre rend compte au sens strict, de la manière dont les hommes et les femmes gèrent leurs intérêts sociaux et culturels au sein de leur couple pendant les années soixante-dix. Cette façon d'appréhender la réalité de la vie conjugale demeure pertinente
pour les couples du début du XXIe siècle, même après l'entrée massive des femmes et des mères sur le marché du travail salarié et le mouvement social des femmes." (F. de Singly, Postface, Quadrige
2002). Publié en 1987, ce livre fut le premier d'une longue série consacrée au mariage et à la famille. Son originalité et sa pertinence étaient de s'appuyer sur des entretiens et des enquêtes assortis de
résultats chiffrés : la conclusion impitoyable était et est toujours que la vie conjugale a un coût social et culturel pour les femmes, tant sur le partage des tâches domestiques, l'éducation des enfants, que sur l'évolution d'une carrière professionnelle et sa rémunération.