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Emma Becker
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Pendant combien de temps peut-on supporter deux amours inconditionnelles ? Pendant combien de temps une femme peut-elle vivre écartelée entre une passion amoureuse et un amour absolu pour ses enfants ?
Dans ce nouveau roman, Emma Becker regarde en face et dévoile sans complaisance les moments les plus dangereux, les plus intenses et les plus beaux d'une vie.
Elle ausculte ici le mal joli, cette traversée des plaisirs incandescents et des peines inavouables qui scandent un amour interdit. Et elle nous conte cette histoire d'amour, ou plutôt nous la fait vivre en temps réel, durant un printemps, un été et un automne.
Trois saisons privée des siens auprès de l'homme qu'elle aime, privée de lui auprès des siens.
Trois saisons dans la vie d'une femme.
Trois saisons d'extase et de déchirement.
Emma Becker va encore plus loin dans l'écriture de l'intime et jamais elle ne nous avait tendu un miroir aussi universel. -
Les femmes vont-elles libérer les hommes ? Une conversation menée par Martin Legros et Karim Rissoulie
Laure Adler, Emma Becker, Martin Legros, Romain Roszak, Karim Rissouli
- Philosophie magazine Éditeur
- On Poursuit Le Débat
- 7 Mars 2025
- 9782900818411
Les relations entre les hommes et les femmes sont au coeur de tous les débats, du retour de la figure « viriliste » de Donald Trump aux États-Unis en passant par le poids de la charge mentale jusqu'à la sidération provoquée par le procès Mazan en France. Au lieu de les aborder sous l'angle de la dénonciation, légitime mais convenue, de la domination masculine, il était temps de proposer un scénario alternatif et stimulant où les femmes ne sont plus cantonnées aux statuts de victimes et les hommes à celui d'éternels salauds. Envisagé par Simone de Beauvoir à la fin du Deuxième sexe, ce scénario permet d'appréhender les questions du jour via un prisme inédit et positif.
Pour en débattre, nous avons réuni Laure Adler, journaliste et historienne, Emma Becker, écrivaine dont la voix singulière heurte un certain credo féministe et Romain Roszak, philosophe spécialiste de la pornographie. Leur discussion ne laissera personne indifférent. -
«J'ai toujours cru que j'écrivais sur les hommes. Avant de m'apercevoir que je n'écris que sur les femmes. Sur le fait d'en être une. Écrire sur les putes, qui sont payées pour être des femmes, qui sont vraiment des femmes, qui ne sont que ça ; écrire sur la nudité absolue de cette condition, c'est comme examiner mon sexe sous un microscope. Et j'en éprouve la même fascination qu'un laborantin regardant des cellules essentielles à toute forme de vie.»
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Sélection Les 100 livres de 2022 - Lire magazine littérairePalmarès Le Point - Les 30 livres de 2022« Cette grande joie sombre du désir qui rapproche les hommes et les femmes, ça me passionne, ça me réjouit, ça m'émeut au plus profond de moi-même. C'est ce désir pulsion de vie que j'aime et que j'ai envie de raconter dans mes livres ». E. B. Peut-on rester femme en devenant mère ? Peut-on rester soi dans le désir des hommes ?Avec humour et mordant, Emma Becker confirme son talent littéraire. « Le roman renouvelle brillamment le genre de l'autofiction. » Page des libraires« Héritière impétueuse d'Hervé Guibert et Guillaume Dustan, Emma Becker déconstruit la sexualité hétérosexuelle comme ils ont construit la littérature homosexuelle : rageusement. » Technikart« Sous l'égide de Louis Calaferte, l'auteur de Septentrion, Emma Becker dit le pathétique et le délicieux, le frisson et la comédie du plaisir. » Christine Ferniot, Télérama« Emma Becker ne dissimule rien des contradictions, des ambivalences, des orgasmes et de la misère, de la vérité et des mensonges. » Marc Weitzmann, Le Magazine littéraire« L'auteure sait saisir et retranscrire la beauté, tout en faisant souvent preuve d'humour et d'une légèreté grave qui caresse le regard. » Quentin Girard, Libération« De la littérature pure. Ce que raconte Emma Becker compte moins que la manière, physique et intellectuelle, dont elle le raconte. » Jérôme Garcin, L'ObsSélection Prix Décembre
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Odile et moi, petites filles, courons dans le maquis qui entoure sa maison, elle habite à l'époque dans cette même grande villa à Cavalaire. Nous disparaissons des heures à la recherche d'un semblant de grotte planquée derrière un buisson de lentisque, une lampe torche à la main, et c'est là, pour la première fois, que nous inventons ce jeu qui nous tiendra en haleine jusqu'à la fin de notre adolescence - le petit copain et la petite copine. Au début, ces explorations n'interviennent que dans notre caverne ; l'obscurité et la fraîcheur nous préservent de ce que nous sommes en train de faire plus que du regard possible des autres. C'est une bulle dans laquelle nous nous fondons des heures entières, avant de ressortir comme si rien ne s'était passé, comme si nous venions de faire une partie de ballon, et nous n'en reparlons jamais, jusqu'à la fois d'après.
La romancière Emma Becker, ( La Maison, 2019, Flammarion, prix des étudiants France Culture-Télérama et L'Inconduite, 2022, Albin Michel), nous livre avec Odile l'été un récit initiatique aussi immoral qu'électrisant sur le thème du rapport de force et de la domination.
Dirigée par Vanessa Springora, la collection Fauteuse de trouble articule intimité et émancipation, érotisme et féminisme, corps et révolte, sexuel et textuel. -
Alice a 21 ans, le bel âge, dit-on. Mais, très tôt prise dans la tourmente du divorce parental, désormais en charge de ses deux petites soeurs, comment pourrait-elle encore croire à ce genre de cliché un peu éculé ?
Vaillamment, Alice fait front : elle reste vivre avec ses soeurs dans l'immense appartement parisien occupé durant des années par la famille, aujourd'hui peuplé de souvenirs, de photos d'une autre époque. Appartement refuge et prison, appartement liberté aussi, car désormais la vie lui tend les bras. Alice fait la rencontre d'Emmanuel, de vingt ans plus âgé qu'elle, et leurs peaux, leurs mains inventent aussitôt un langage trouble et sensuel. Ce qui ne devait être qu'une relation de pur plaisir évolue, en dépit de règles du jeu que l'on croyait immuables. Alice, toute d'insouciance et de légèreté, devra quitter au fil du livre et des années ses vêtements de petite fille et s'inventer sa propre vie amoureuse. Mais que faire du miroir que le couple de ses parents lui renvoie ? Comment leur pardonner pour mieux grandir, les réduire au silence une fois pour toutes ?
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Parfois on extrait une écharde. Parfois on s'extrait d'une écharde. Le reste importe peu. Le reste n'est que ce long processus de désamour qui ramène toutes les petites filles à des rivages où elles désapprennent la douleur, la compromission, l'abnégation, le tourment - où les chagrins sont moins poignants et le plaisir moins dense. Ellie, vingt ans, mène une existence légère et insouciante jusqu'au jour où elle rencontre Monsieur, un chirurgien marié approchant la cinquantaine. D'abord épistolaire, leur liaison prend son envol dans une chambre d'hôtel du quinzième arrondissement. Au gré des rencontres clandestines et d'appels téléphoniques fugaces, Ellie traversera plusieurs mois d'attente fiévreuse. Un engrenage passionnel dont elle tentera sans succès de se déprendre. Un roman-confession. Une description cruelle de la traversé du fantasme. Le désenchantement d'une Lolita contemporaine.