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Edward Sexby
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Tuer n'est pas assassiner : bref traité sur la légitimité de tuer un tyran, conformément à l'opinion des plus illustres auteurs antiques
Edward Sexby
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 19 Janvier 2024
- 9791030418095
En 1653, après avoir écrasé rivaux et insurrections, Oliver Cromwell dissout le Parlement et prend le titre de Lord Protecteur de la République. Dans cette Angleterre révolutionnaire, un homme appelle ouvertement au meurtre du tyran.
C'est en 1657, suite à une tentative d'assassinat ratée contre Cromwell, qu'Edward Sexby publie sous pseudonyme Tuer n'est pas assassiner. En trois points, il développe une argumentation impitoyable : Cromwell est-il un tyran ? Est-il légitime de tuer un tyran ?
Enfin, ce meurtre serait-il utile à la République ?
Au fil de l'histoire et des luttes politiques, Tuer n'est pas assassiner fut réédité à de nombreuses reprises. Il est ainsi devenu l'une des plus fameuses critiques de la domination, dans la lignée de Machiavel et La Boétie. -
Londres, 1657 : un attentat contre le dictateur Oliver Cromwell vient d'échouer. Le colonel Sexby, l'un de ses organisateurs, fait paraître peu après un pamphlet où il en appelle ouvertement à l'assassinat du tyran. Pour susciter parmi ses lecteurs des vocations d'assassin, il commence par poser trois questions : Cromwell est-il ou n'est-il pas un tyran ? S'il l'est, est-il légitime de faire justice sommaire de sa tyrannie, c'est-à-dire de le tuer en usant de tout moyen possible ? Enfin, si cet acte est légitime, s'avérera-t-il profitable ou nuisible à la République ? L'auteur y répond en déployant une argumentation irréfutable, fondée tant sur la philosophie antique que sur la Bible - et rédigée avec une maîtrise du style baroque de l'époque qui embellit sa haine. Chose assez rare, c'est l'appel à l'assassinat qui pourrait être, dans ces pages homicides, considéré comme un des beaux-arts...