Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
-
Le grand livre des garçons est une sorte de journal intime collectif écrit à plusieurs mains par Ruby Oliver et ses amies. Ruby y raconte sa vie familiale, ses histoires de coeur, celles d'amitiés et ses consultations chez un psy.
-
C'est la rentrée au lycée Tate de Seattle. Ruby Oliver, seize ans, retrouve à la fois la routine des cours et ses amies. Enfin, les rares qui lui restent. Après les événements racontés dans Journal d'une Allumeuse, et la détestable réputation qu'ils lui ont valu, Ruby a pris la résolution d'éviter tout contact avec les garçons - y compris Noel, son partenaire en cours de science, auquel elle rêve secrètement de s'abandonner. Mais tout cela va être balayé par un événement totalement inattendu : le premier petit ami de Ruby, le beau Jackson, est à nouveau célibataire...
-
Ruby, 15 ans, ne va pas bien. Elle souffre de sérieuses crises d'angoisse. Ses parents l'encouragent à consulter un psy à qui elle avoue qu'en l'espace de dix jours, elle a accumulé les mésaventures, et notamment la rupture avec Jackson, son petit ami, qui lui préfère Kim, sa meilleure amie ! La psy lui demande de rédiger la liste de tous les garçons qui ont compté dans sa vie, d'une manière ou d'une autre, depuis l'école maternelle jusqu'à aujourd'hui.
Ruby fait un brouillon d'une liste qu'elle jette ensuite dans la corbeille à papier d'une salle de classe après l'avoir proprement recopiée. Cela viendra compliquer encore plus ses rapports avec tous les autres, car - la liste ayant été vraisemblablement "récupérée" ! -, la voilà victime d'une rumeur qui fait d'elle la pire des "allumeuses". Sur un ton léger et drôle, le roman déroule la psychanalyse de cette adolescente et décortique avec humour et sincérité ses rapports avec les garçons, mais aussi avec ses parents, ses profs et les copines, souvent impitoyables !
Un regard juste et profond porté sur cet âge où l'on apprend à être soi.
Extrait du livre :
Adam est le premier garçon que j'aie jamais remarqué. C'était à la maternelle. C'est parce que ses cheveux étaient trop longs. Il se les coinçait derrière ses oreilles et ils tombaient dans son cou. Les autres garçons de cinq ans portaient la coupe au bol. Je n'avais pas beaucoup de cheveux non plus. Ils ne poussaient pas très vite et ma mère n'arrêtait pas de les couper avec ses ciseaux à ongles. Bref, j'étais un peu obsédée par les cheveux.
Le nom de famille d'Adam était Cox. Après l'avoir observé pendant deux mois, j'ai donné son nom à mon lapin en peluche. Tous les adultes ont bien ri en l'apprenant, et je n'ai pas compris pourquoi".
Très vite, Adam et moi sommes devenus inséparables. Nos parents nous emmenaient au zoo, et on passait du temps après l'école sur le terrain de jeu, à dessiner avec des craies ou à remonter le toboggan en sens inverse. Je me rappelle que nous sommes allés à la piscine de la YMCAZ plusieurs fois, et qu'on pataugeait pendant des heures dans un bassin en plastique gonflable, dans son jardin. Quand sa chatte a eu des petits, je l'ai aidé à leur donner un nom, parce que je me trouvais chez lui le matin de leur naissance.
Et puis tout s'est arrêté.