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Sandro Penna
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Croce e delizia (Croix et délice), est un livre central dans l'oeuvre de Sandro Penna. Il paraît en 1958, chez Longanesi, 3e volume d'une nouvelle collection de poésie dont les deux précédents sont L'usignolo della Chiesa Cattolica de Pier Paolo Pasolini et Alibi d'Elsa Morante. Pier Paolo Pasolini, Elsa Morante et Alberto Moravia apportèrent une aide fondamentale à la publication de ce recueil de poèmes, car leur ami Sandro Penna se perdait comme son habitude dans son désordre et indécision. Le recueil est composé de 40 poèmes, sélectionnés dans la production des dernières 30 années. Nous présentons un important choix de poèmes, datés de 1927 à 1977, tous traduits et sélectionnés par Bernard Simeone, dont la connaissance et la passion pour la poésie de Penna apparait dans la pertinence de sa traduction. La simplicité de la langue de Sandro Penna est insaisissable, naturelle et ciselée, onirique et quotidienne, comme sa modestie fière et son innocence grivoise.
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Un peu de fièvre (Un po' di febbre publié chez Garzanti à Milan en 1973) rassemble « les quelques feuilles éparses » écrites entre 1939 et 1941 et parues dans des magazines et des journaux ainsi que des textes inédits et des brefs récits spécialement choisis par l'auteur, qui voulait ainsi donner vie à son seul livre en prose. Un exploit pour le grand poète Sandro Penna, toujours subtilement indécis et savamment maladroit dans la composition de ses recueils. Ce sont des pages marquées par cette grâce et cette clarté propres à la voix de Penna, où l'on retrouve les lieux et les impressions caractéristiques de son oeuvre, dans une exploration curieuse des détails et des nuances d'une réalité qui restait seulement évoquée dans les vers par des apparitions plus rapides et fugaces. Penna propose là une variation magnifique sur ses motifs les plus connus (l'amour, la mort, la peur, les jeunes gens, les villes italiennes comme Rome, Venise, sa Pérouse natale...), recréant un monde à la fois ordinaire et magique, transparent et mystérieux. La nouvelle traduction de Jean-Paul Manganaro restitue merveilleusement la grâce du poète italien et donne à lire ou relire cette oeuvre intemporelle de la littérature mondiale.
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Sa poésie épigrammatique et mélancolique est un hymne au corps et à la différence, d'une simplicité tout apparente. Sans tabous et sans complaisance, elle explore les affects et les sensations. S'y dégage une fièvre et une «étrange joie de vivre» qui parlent puissamment, aujourd'hui encore, au lecteur contemporain. «En réalité, son éros indiscipliné, si gracieux, béat et innocent - d'un genre si alexandrin et donc inoffensif - présente une des symptomatologies les plus dramatiques qu'ait exprimé la poésie. Mais sur un ton, bien sûr, de candeur sensible, de fraîcheur, de jeu, de feinte moralité, fidèle en cela à la conscience morale et esthétique fragmentaire du poète. » Pier Paolo Pasolini (1960). Ce recueil reprend le volume de poèmes choisis par Sandro Penna pour l'édition Garzanti de 1973.
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En novembre 1989, l'éditeur milanais Vanni Scheiwiller publie 26 poèmes inédits de Sandro Penna. Ces textes font partie d'une série de 34 lettres que le destinataire, G., a préféré ne pas rendre publiques. Le titre du recueil, Peccato di gola, est l'hémistiche d'un des poèmes. Le sous-titre, Poesie al fermo posta, fait référence à la destination initiale de ces vers, la poste restante de Pérouse où G. allait chercher les lettres que Penna lui envoyait de Rome. On ne sait à peu près rien de plus sur les circonstances de leur écriture ni sur celles de la composition du recueil douze ans après la mort du poète. Restent seuls ces 26 poèmes, précipité dense et lumineux d'un amour passé.
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Ce livre est composé de trois parties : la première comprend le recueil qui donne le titre au livre, Croix et délice ; la deuxième présente un choix de poèmes extraits d'autres recueils publiés par Penna ; la troisième propose trois témoignages critiques et poétiques.
Croce e delizia (Croix et délice), est un livre central dans l'oeuvre de Sandro Penna. Il paraît en 1958, chez Longanesi, 3e volume d'une nouvelle collection de poésie dont les deux précédents sont L'usignolo della Chiesa Cattolica de Pier Paolo Pasolini et Alibi d'Elsa Morante. Pier Paolo Pasolini, Elsa Morante et Alberto Moravia apportèrent une aide fondamentale à la publication de ce recueil de poèmes, car leur ami Sandro Penna se perdait comme son habitude dans son désordre et indécision. Le recueil est composé de 40 poèmes, sélectionnés dans la production des dernières 30 années.
Pour la première fois, Sandro Penna indique des dates : 1927-1957 (figurant sur la page de titre), qui signifient que le recueil propose un choix de poèmes représentant, à ce moment, le travail d'une vie et les poèmes préférés par l'auteur et ses amis.
Sous le titre Autre poèmes, nous présentons un important choix de poèmes, datés de 1927 à 1977, tous traduits et sélectionnés par Bernard Simeone, dont la connaissance et la passion pour la poésie de Penna apparait dans la pertinence de sa traduction. La simplicité de la langue de Sandro Penna est insaisissable, naturelle et ciselée, onirique et quotidienne, comme sa modestie fière et son innocence grivoise.
Enfin, trois magnifiques textes sur Sandro Penna et sa poésie, écrits par ces grands auteurs qui lui furent proches : Pier Paolo Pasolini, Amelia Rosselli et Natalia Ginzburg.
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"Sandra Penna n'est pas seulement un des grands poètes de ce siècle, il tranche sur tous les autres par sa franchise, son refus de la métaphore, du symbole de l'allusion. Il dit ce qu'il à dire, posément, sans détours, sans obscurités, avec une droiture et une clarté d'autant plus étonnantes que ce qu'il dit est, pour l'opinion commune, scandaleux. Il est souvent prosaïque, tant il répugne au faux mystère où s'enveloppe une si grande partie de la poésie contemporaine.
A Verlaine il fait quelquefois penser, par cette bonhomie tranquille - et aussi par ses goûts sexuels." Dominique Fernandez