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Prix
Claude Roy
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Le chat qui parlait malgré lui
Claude Roy
- Gallimard Jeunesse
- Folio Junior
- 16 Octobre 2008
- 9782070622252
Gaspard, l'ami chat de Thomas, se surprend en train de parler. Les deux amis décident de préserver ce secret des oreilles indiscrètes.
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Est-il bien raisonnable de laisser quatre enfants seuls à la maison sous la garde d'un grand-père très somnolent ? Des enfants turbulents qui ne pensent qu'à tout démonter, de l'horloge à l'escalier. La maison devient un véritable champ de bataille au moment où les objets décident de se révolter...
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«Les premiers textes littéraires de Claude Roy sont des poèmes, que publient Pierre Seghers dans Poésie 40, et Max-Pol Fouchet dans Fontaine. C'est à Alger, en 1942, que paraîtra son premier livre, les poèmes de L'Enfance de l'Art. Cependant, après Un seul poème, en 1954, Claude Roy, sans cesser d'écrire des poèmes, cessera (en apparence) d'en publier. L'apparence ici est, encore une fois, trompeuse. L'oeuvre de Claude Roy, et la conception qu'il se fait de la poésie, rejoint à la limite celle de Cocteau intitulant Poésie tous ses livres, et les répartissant en Poésie de roman, Poésie de théâtre, Poésie de critique. La poésie de poèmes réunie dans ce recueil embrasse des poèmes écrits pour la plupart entre 1939 et 1953. Entre la drôle de guerre et la fin de la guerre froide. Si on préfère des références littéraires, entre la publication du Crève-coeur et la mort de Paul Éluard. Si on veut des références sociales, entre la Résistance et la mort de Staline.» Pierre Gaidais et Jacques Roubaud.
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La cour de recréation
Claude Roy
- Gallimard Jeunesse
- Enfance En Poesie
- 4 Septembre 2014
- 9782070657926
Claude Roy expliquait qu'il n'écrivait pas pour les enfants mais avec eux et par eux. D'ailleurs, il a commencé à écrire pour lui, quand il était petit alors qu'il s'ennuyait parce qu'on l'envoyait trop tôt au lit. Il s'inventait des histoires, des chansons, des poésies. Plus tard il a continué pour ses propres enfants, tous les enfants, «et pour l'enfant qui (j'espère) est en chacun de nous».
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À la lisiere du temps ; le voyage d'automne
Claude Roy
- GALLIMARD
- Poesie Gallimard
- 3 Avril 1990
- 9782070325665
«À la lisière du temps : cette phrase est un défi à la raison. Bien que nous ne sachions pas si le temps a eu un commencement et s'il aura une fin, nous savons qu'il n'est pas un terrain ni un bois, une étendue où l'on distinguerait un ici d'un là-bas. Le temps n'a pas de côtés. Certes, il possède un avant, un après et un maintenant, mais nul ne peut se situer à la droite du 5 octobre 1843, ni à la gauche de cet instant même. Pourtant, devant le sourire de réprobation du professeur de philosophie, Claude Roy
hausse les épaules et s'enfonce dans les corridors du temps. Ils sont transparents et interminables. Claude Roy marche lentement, les yeux entrouverts, lucide et somnambule ; il va par un chemin sinueux fait de tournants et de bifurcations, de raidillons et de pentes, de tours et de retours. Profusion de répétitions et de réitérations, d'espaces blancs et en friche, de places fermées et de murs qui sont des miroirs illusoires où se reflètent des figures non moins illusoires. Ces figures ont l'intensité des images qui peuplent le rêve, de même que leur fragilité. Elles apparaissent, disparaissent, réapparaissent, se transforment, s'illuminent, s'évanouissent en brume. Cristallisations de temps, elles durent ce que dure un battement de paupières, elles sont d'ici et de là-bas, elles vivent dans le temps présent et dans un autre temps qui s'écoule, dans un là-bas qui ne se trouve nulle part, je veux dire : ici même.» Octavio Paz. -
Sais-tu si nous sommes encore loin de la mer ?
Claude Roy
- GALLIMARD
- Poesie Gallimard
- 4 Octobre 1983
- 9782070322411
«Un après-midi, couché dans l'herbe, je me suis trouvé nez à nez avec une sauterelle verte. "On se connaît, m'a-t-elle dit. Nous avons déjà été présentés : tu avais dix ans." J'écrivis dans ma tête un bref haïku sur cette double rencontre. Je ne savais pas qu'elle allait me conduire peu à peu à écrire une épopée cosmogonique et philosophique en douze chants et en vers, sur le modèle (inconscient) du De natura rerum de Lucrèce, et dans la postérité (vite consciente) de la Petite cosmogonie portative de Raymond Queneau. Les conseils scientifiques, les critiques et les encouragements littéraires de celui-ci me furent infiniment précieux. Sais-tu si nous sommes encore loin de la mer ? tisse en un seul poème trois fils. L'histoire d'une planète où les eaux, en se retirant, ont donné vie à la vie. L'histoire personnelle d'un homme, dérisoire gouttelette détachée de la mer du temps avant de retourner s'y confondre. Et - sous forme d'une sorte d'accompagnement choral - l'histoire des paroles que l'humanité a chantées dans le noir, des questions qu'elle a posées dans le soleil, et des suppositions qu'elle a formées, à tout hasard et grande nécessité.» Claude Roy.
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Poèmes de Claude Roy
Claude Roy
- Gallimard Jeunesse
- Folio Junior En Poesie
- 23 Septembre 2010
- 9782070629930
Anthologie de poèmes extraits des receuils «Enfantasques» (1974), «Nouvelles Enfantasques» (1978), «Poésies» (1970), «Sais-tu si nous sommes encore loin de la mer ? » (1979), «À la lisière du temps» (1984), «Les pas du silence» (1993). «Si je cherchais un mot pour me définir, disait Claude Roy, je crois que ce serait le mot étonnement. Dans le fameux questionnaire de Proust, à la question "Quel est pour vous le comble du malheur, je crois que je répondrais : "Ne plus s'étonner de rien..." Je crois que je n'ai jamais cessé de m'étonner. Je crois qu'un vivant, c'est une devinette qui se pose des devinettes.»
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Dans son livre, Claude Roy trace le plus vivant et complet des portraits de son ami. « Le temps, écrit-il, a limé, aiguisé, le long visage qui avait déjà une finesse de sabre. Le profil est celui d'un grand oiseau majestueux et malicieux. Avec les années nous aurons vu Balthus nous présenter beaucoup de personnages variés sous le nom de Balthus. Nous l'avons vu, comme le diable se fait ermite, se faire terrien terré dans le vaste terrier du château-ferme de Chassy, être le signor conte et le seigneur-directeur de la Villa Médicis ; un dandy à la Baudelaire et un séducteur sous dix apparences. Vêtu de la robe austère d'un monastère japonais zen, nous l'avons connu abbé un peu empereur nippon. Balthus est tour à tour le magicien qui ourdit les mises en scène de l'imaginaire, le portraitiste qui dans le même temps s'efface en s'identifiant à ses modèles mais s'observe en train de s'effacer, le complice des rêveries de l'enfance et le poète aigu des jeunes plaisirs et des corps désirables. Il est enfin le contemplateur de la nature, ouvert aux rythmes de la terre, des eaux et de l'air. »
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Farandoles et fariboles
Claude Roy
- Gallimard Jeunesse
- Enfance En Poesie
- 26 Février 2015
- 9782070665082
Les trois chèvres, Le gros cheval, L'oiseau futé : voici un florilège de poésies en forme de comptines qui font désormais partie du répertoire des écoliers et que l'on ne se lasse pas de redécouvrir.
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Plaines et bocages de Vendée ; curiosites geologiques
Pascal Bouton, Jean-marc Viaud
- Bureau De Recherches Geologiques Et Minieres
- 29 Juin 2020
- 9782715927155
Ce qui fait l'intérêt et la richesse paysagère de cette région c'est le passage du Massif armoricain au Bassin aquitain, espace de transition avec les massifs granitiques du Haut Bocage, les formations paléozoïques du Bas Bocage traversées par un sillon houiller, et les plaines jurassiques du sud du département que vient échancrer la dépression du marais Poitevin. La Vendée continentale résulte d'un processus de construction géologique qui débute il y a plus de 600 millions d'années. On y décrypte une partie du puzzle hercynien, relique de la chaîne de montagne qui s'est édifiée dans l'ensemble de l'Europe au Paléozoïque, il y a entre 450 et 300 millions d'années, après l'ouverture d'un domaine océanique.
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«Quand il revint, Anna n'était plus là, ni sa valise. Elle avait laissé un mot : Je t'expliquerai un jour. Merci de tout. Love. Anna. Il descendit en courant au bureau de l'hôtel. Il y avait un train pour Paris à 18 h 36. Il était 18 h 34. Quand il arriva à la gare, le train était parti. Il ne revit jamais Anna.»
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C'est sur le Pont des Arts, la plus légère passerelle de la Seine, que Charles Rivière fait la rencontre d'un passé perdu et retrouve la femme qu'il a aimée depuis l'enfance. Mais qu'a-t-il cherché d'autre toute sa vie, sinon à jeter avec son art, la musique, un pont sur lequel traverser le fleuve du temps ?Des années plus tard, Louise a disparu. Un après-midi, dans un jardin d'été, elle est pourtant là. Elle lui parle. Il lui parle, lui sourit, presse sa main. Ce n'est pas une revenante et si quelqu'un est revenu, c'est lui. Mais où est-il revenu ? Est-ce la réalisation de ce rêve qu'il a formé toute sa vie, à l'accomplissement duquel il a consacré son oeuvre de musicien - ce rêve qui n'était peut-être pas un rêve ?
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Adaptation du drame sanskrit de Çudraka
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Journaliste, critique, romancier, essayiste, grand voyageur, Claude Roy est un témoin de son temps à l'oeil vif et au coeur chaud. Ses Mémoires, qu'il intitule Moi je, font revivre l'avant-guerre, la guerre et l'occupation. C'est l'anatomie d'une époque, sous tous ses aspects : politique, moral, littéraire, aventureux. C'est aussi une éblouissante galerie de portraits : Gide, Giraudoux, et tant d'autres, sans oublier, bien sûr, l'auteur, dans tous ses âges.
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L'enfant qu'on envoie se coucher
Beatrice Alemagna
- Rue du monde
- Petits Geants Du Monde
- 26 Février 2004
- 9782912084958
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New York, un été des années 50. Près de Queensboro Bridge et des quais, Léone règne nonchalamment sur une république précaire de personnes déplacées. Le plaisir de vivre avec Léone leur fait oublier le mal du pays. Douce et secrète, peut-être indifférente, se donnant aisément mais se livrant peu, Léone ne demande rien à personne. Jusqu'au jour où Pierre survient...
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Permis de séjour se terminait «bien». La fleur du temps reprend le fil des jours de Claude Roy là où le précédent journal l'avait suspendu. Quel usage l'écrivain a-t-il fait de sa prolongation de visa ? Il a continué à porter sur la vie un regard qui rend artificielle la distinction entre journal intime et choses vues, entre «vie intérieure» et «vues sur l'extérieur». Qu'il raconte un merveilleux voyage au Japon ou un nouveau et banal séjour à l'hôpital, qu'il analyse avec finesse les plaisirs de la nature, son travail de poète ou les expériences de la douleur, qu'il relate une promenade en forêt d'Île-de-France ou une flânerie sur le Bosphore, c'est toujours cet alliage rare d'une perspicacité compatissante et d'un humour bleu de nuit.
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«Tous les deux ou trois ans je verse sur la grande table le contenu des dossiers accumulés : pages de journal, carnets de voyage, portraits, poèmes à l'état naissant, textes inédits, articles édités, notes et croque-notes, coupures, etc. Je trie, je flaire, je hume, je cisaille, j'élimine, jette au feu.Cette fois-ci, j'ai épinglé quelques idées attrapées au vol, huit ou dix souvenirs qui valent qu'on s'en souvienne et quelques esquisses que j'ai envie de terminer.J'ai gardé encore quelques hypothèses sur le monde comme il ne va pas, quelques observations sur mon chat qui va où il veut, quelques notes de lecture sur des livres que j'aime et aimerais faire aimer, des odeurs de forêt en automne, des plongées dans mon espace du dedans et quelques passages à la surface agitée de cette planète. J'ai parsemé le tout de quelques cailloux blancs pris dans mes carnets, ces minimes que je trouverais prétentieux d'appeler des maximes. Et voilà le livre de bord 1992-1993 : un vieux Persan des années 1300 m'a donné le titre.»Claude Roy.
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«Petit Poucet ayant passé la limite d'âge, j'avais tout de même laissé des tas de petits cailloux sur la route. Revenant sur mes pas, je les ai ramassés, j'ai essayé de les trier, de garder seulement les blancs, ou les noirs d'un beau noir, pas les gris. J'ai donné à mon éditeur ce bouquet de chemins en forme de cailloux, ces miettes de temps, tour à tour couverts, variables ou éclaircis. L'objet est gracieux, oblong, 10 x 19, et les couleurs subtiles de la couverture ont été dérobées à Paul Klee, larcin dont je m'accuse mais que je ne regrette pas.» Claude Roy.
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Le chat qui parlait malgre lui
Isabelle Antonini, Elisa Géhin
- Belin Education
- Boussole
- 15 Mars 2024
- 9791035835477
Un beau matin, Gaspard, le chat de Thomas, se met à parler sans pouvoir s'en empêcher. Il fait même de la poésie ! Quel malheur pour un animal qui aime rester discret ! Thomas et Gaspard parviendront-ils à garder secret ce don extraordinaire ?
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Il a été désiré si fort, sa naissance est tellement extraordinaire, que tante Céline l'a baptisé Désiré Bienvenu. C'est un chat malin comme un singe, gai comme un pinson, amical comme un chien et délicat comme un chat. Mais les chats qui font le tout du monde en compagnie d'une vieille demoiselle, ça ne court pas les routes. Que dire alors d'un chat lauréat du prix Nobel de la pais ? L'histoire de Désiré est décidément étonnante. Un héros formidable pour un conte tendre et merveilleux, où l'on retrouve toute la fantaisie d'un grand auteur.
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L'art à la source Tome 1 : arts premiers, arts sauvages
Claude Roy
- Folio
- Folio Essais
- 25 Novembre 1992
- 9782070327324
«Est-il possible de prendre une vue d'ensemble de la naissance et du développement de ces activités humaines qui n'ont aucune fonction immédiatement vitale, qui ne concourent ni à la nutrition, ni à la reproduction de l'espèce, qui s'accomplissent dans une matière façonnée par l'homme, sous forme d'objets mobiliers, ou de monuments et de peintures immobiliers, dont l'utilité n'apparâit jamais immédiate, et qui éveillent autant de sentiments vagues que d'incertitudes de l'esprit : les arts plastiques ? Une hache, un grattoir ou une herminette nous disent ce que font les hommes pour chasser, se nourrir, se vêtir, se chauffer, se déplacer, etc. Une statue, une peinture ou un mégalithe nous disent ce que font les hommes, une fois nourris, vêtus, chauffés, etc. Pourquoi ? Peut-être : pour supporter d'être hommes ? Les castors font des barrages, les écureuils et les hamsters des provisions, les insectes des maisons. Mais l'homme, en plus, invente des règles et des jeux, s'invente des règles du jeu. Ce qui est défendu - les lois, les interdits, les morales - et ce qui fait plaisir - les arts - nous définissent parmi les autres êtres vivants. Décider que ceci est mal, estimer que ceci est beau, voilà, plus que le rire, le propre de l'homme.»Claude Roy.
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L'art à la source Tome 2 : arts baroques, arts classiques, arts fantastiques
Claude Roy
- Folio
- Folio Essais
- 25 Novembre 1992
- 9782070327331
«Est-il possible de prendre une vue d'ensemble de la naissance et du développement de ces activités humaines qui n'ont aucune fonction immédiatement vitale, qui ne concourent ni à la nutrition, ni à la reproduction de l'espèce, qui s'accomplissent dans une matière façonnée par l'homme, sous forme d'objets mobiliers, ou de monuments et de peintures immobiliers, dont l'utilité n'apparâit jamais immédiate, et qui éveillent autant de sentiments vagues que d'incertitudes de l'esprit : les arts plastiques ? Une hache, un grattoir ou une herminette nous disent ce que font les hommes pour chasser, se nourrir, se vêtir, se chauffer, se déplacer, etc. Une statue, une peinture ou un mégalithe nous disent ce que font les hommes, une fois nourris, vêtus, chauffés, etc. Pourquoi ? Peut-être : pour supporter d'être hommes ? Les castors font des barrages, les écureuils et les hamsters des provisions, les insectes des maisons. Mais l'homme, en plus, invente des règles et des jeux, s'invente des règles du jeu. Ce qui est défendu - les lois, les interdits, les morales - et ce qui fait plaisir - les arts - nous définissent parmi les autres êtres vivants. Décider que ceci est mal, estimer que ceci est beau, voilà, plus que le rire, le propre de l'homme.»Claude Roy.